Exploitation sexuelle : aide aux parents de victimes

  • Publié le 24 août 2022 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Il n’y a pas que dans les grands centres que l’exploitation sexuelle sévit. Souvent, les parents de victimes peuvent se sentir laisser pour compte. C’est pourquoi les groupes d’entraide virtuelle mis en place pendant la pandémie se poursuivent et sont offerts aux parents vivant en régions éloignées.

«Le groupe se réunira de façon hebdomadaire pendant 12 semaines dès l’automne, a précisé Marie-Christine Villeneuve coordonnatrice aux communications et relations publiques du réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC). Il est ouvert à tous les parents en province puisque les rencontres se tiendront virtuellement.»

De fait, ces rencontres offertes aux parents victimes ne sont pas quelque chose de nouveau en soi. Le format virtuel par contre a vu le jour pendant le confinement lié à la pandémie en 2020.

Grands centres vs régions

«Au départ, ces rencontres dédiées aux parents avaient d’abord été offertes en présentiel aux parents des régions de Montréal, de la Montérégie et de Laval, a poursuivi Mme Villeneuve. Depuis le printemps 2021, elles sont offertes à l’ensemble du Québec. Les participants provenaient principalement des environs de Montréal, mais aussi de l’Outaouais et de la région de Québec.»

Contenu

D’ici quelques semaines, le groupe commencera à se réunir sur une base hebdomadaire pendant 12 semaines. Ces rencontres permettront aux membres de comprendre ce qui arrive à leur enfant et d’échanger avec d’autres parents négociant avec la même situation. Les intervenantes qui animeront les rencontres aideront les parents à identifier des moyens pour faire face aux impacts de la situation en plus de les outiller pour bien soutenir leur enfant dans l’épreuve. Le CAVAC souhaite offrir aux participant.e.s un espace pour briser l’isolement et favoriser une reprise de pouvoir face à cette situation de victimisation vécue.

«Les parents sont souvent affectés par cet épisode que traverse leur enfant, a noté Marie-Christine Villeneuve. Ils peuvent même parfois se demander ce qu’ils ont fait. Il s’agit d’une situation déroutante pour un parent, ils sont aussi confrontés à l’emprise que le proxénète exerce sur leur enfant. C’est là où ces échanges de groupes peuvent les aider.»

Le CAVAC est principalement connu pour le soutien qu’il apporte aux victimes d’actes criminels. Ses services s’adressent aussi aux proches des victimes.

 

Pour en savoir plus sur le groupe d’échange virtuel, n’hésitez pas à composer le 514 277-9860, poste 2020.

Une vidéo contenant des témoignages de participant.e.s au groupe d’intervention et d’entraide peut être consultée en suivant ce lien: https://bit.ly/3T4z2Ha.

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Marie-Christine Villeneuve est coordonnatrice aux communications et relations publiques du réseau des CAVAC.

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