Feux de forêt : Val-d’Or veut développer des mesures atténuantes

  • Publié le 20 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

ENVIRONNEMENT – Les immenses incendies forestiers de l’été 2023 forcent la Ville de Val-d’Or à adapter sa préparation afin de minimiser les impacts et risques. Le conseil est allé de l’avant avec une entente de financement de 338 000$ avec Québec pour mettre en place des mesures atténuantes.

Ces nouvelles recommandations impliquent notamment un plan pour la gestion des combustibles autour des infrastructures essentielles, la mise à jour du plan de sécurité civil pour l’évaluation des risques et la réalisation des travaux pour pérenniser les lignes d’arrêt mécaniques.  

«Cette entente nous permettra d’obtenir une subvention pour réaliser des travaux, à la suite de recommandations de la SOPFEU. L’idée est de se préparer à être une communauté résiliente», a expliqué le conseil municipal lors de sa plus récente réunion, lundi soir. 

L’été 2023 a été un désastre pour la foresterie québécoise, alors que plus de 4 000 000 000 d’hectares de forêt, principalement dans le Nord-du-Québec et l’Abitibi-Témiscamingue, ont été rasés. En plus de causer un smog important dans l’air, la communauté de Lebel-sur-Quévillon a dû être évacuée à deux reprises, avant d’être redirigée vers Val-d’Or. 

Une résine en phase de test 

Dans un autre ordre d’idée, le conseil municipal a également entériné le déploiement d’un test en collaboration avec la Polytechnique de Montréal pour améliorer la qualité de l’eau dans le puit principal de la ville. 

Deux traitements de résine seront insérés dans des échantillons d’eau potables de Val-d’Or afin de voir si celles-ci peuvent éliminer les particules perfluorées qui s’y retrouvent. 

Si les tests sont concluants, la Ville espère pouvoir faire redescendre le taux de particules perfluorées, qui tournait autour de 36 nanogrammes par litre, lors de tests effectués au début de l’année 2023. À ce moment, Santé Canada souhaitait instaurer une limite maximale de 30 ng/L. 

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