Francisation : au tour du CCIRN de dénoncer les coupures

Publié le 25 oct. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture < 1 minute

Pierre-Olivier Poulin

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

La Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) s’ajoute aux nombreuses voix qui ont revendiqué leurs frustrations envers l’interruption des cours de francisation en Abitibi-Témiscamingue. Après la CSSOB, voilà que le couperet est tombé à la formation générale des adultes de la CSSRN.

Par voie de communiqué, le regroupement expose le caractère improvisé dans la décision du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. L’Abitibi-Témiscamingue subirait une fermeture complète du service de francisation pour les immigrants, alors que plusieurs autres régions ne subiraient qu’une réduction.

Un peu comme plusieurs intervenants dans ce dossier, le CCIRN estime que les entreprises ont trop besoin de la main-d’œuvre internationale pour ne pas leur donner une intégration harmonieuse.

«En tant que région dépendante de l’immigration pour combler nos besoins en main-d'œuvre, cette décision est un coup dur non seulement pour l’avenir du français au Québec, mais également pour la vitalité économique de nos entreprises locales. Nous partageons l’indignation de nos collègues de la Chambre de commerce de Val-d'Or», a affirmé le président Ex Officio de la CCIRN, David Lecours.

«Il est incompréhensible que le gouvernement ignore les enjeux critiques d’intégration et les besoins réels de nos entrepreneurs, en particulier dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre», poursuit-il.

Rappelons qu’avec les nouvelles balises budgétaires du ministère de l’Éducation et le financement du ministère de l’Immigration (MIFI) pour 2024-2025, les services de francisation n’existeront plus à l’école des adultes de Rouyn-Noranda, dès décembre. Au total, 127 élèves sont touchés par ces coupures.

Cette décision est survenue quelques jours après que la CSS de l’Or-et-des-Bois a été forcée de mettre la hache dans ces cours dans les pôles de Val-d’Or, Malartic et Senneterre.