Innovation environnementale et sociale : progrès et lacunes en Abitibi-Témiscamingue

  • Publié le 15 nov. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

L'Abitibi-Témiscamingue, région en pleine évolution économique, se distingue par une volonté croissante d’adopter des pratiques innovantes sur le plan environnemental et social, selon un récent rapport de l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue. 

En effet, près de 46 % des entreprises interrogées ont mis en place des actions pour améliorer leur performance environnementale ou sociale. Les mesures les plus courantes incluent la réduction de la consommation d’énergie et l’optimisation des transports, deux initiatives centrales dans la transition écologique régionale​. 

Cependant, bien que ces progrès soient encourageants, des lacunes demeurent. L’intégration des personnes en situation de handicap, par exemple, est un domaine où peu d'entreprises ont encore pris des mesures concrètes. De même, l’inclusion de critères sociaux dans les décisions stratégiques reste marginale, tout comme la mise en place de pratiques de circularité, telles que l’économie circulaire ou la gestion responsable des ressources​. 

Des initiatives ponctuelles 

L’étude révèle également que l’engagement des entreprises envers l’innovation sociale est souvent limité à des initiatives ponctuelles, sans véritable intégration systémique dans leur modèle d’affaires. Moins d’une entreprise sur cinq a clarifié son modèle en lien avec la performance sociale, ce qui montre que ces dimensions restent encore secondaires pour beaucoup d'acteurs économiques locaux. 

Néanmoins, les entreprises dirigées par des femmes se démarquent par leur engagement plus prononcé envers l’innovation sociale et environnementale. Elles sont plus nombreuses à entreprendre des projets novateurs et à adopter une culture d’entreprise qui valorise et récompense l’innovation. 

Bien que l’Abitibi-Témiscamingue ait fait des progrès notables en matière d’innovation sociale et environnementale, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour combler les lacunes, notamment dans les domaines de l’inclusion sociale et de la durabilité. Le potentiel pour une croissance plus équitable et respectueuse de l’environnement est présent, mais il reste à être pleinement exploité. 

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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