Janique Duval : faire sa marque comme recrue pédagogique

PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE – La saison 2022-2023 des Foreurs de Val-d’Or a été marquée par l’arrivée de plusieurs recrues sur la patinoire. Dans les coulisses, loin des projecteurs, une autre nouvelle venue tente de faire sa marque au sein de l’organisation. Tel est le but de la nouvelle conseillère pédagogique du vert et or, Janique Duval.

Enseignante en réadaptation scolaire à l’école secondaire Le Transit, Mme Duval compte maintenant un deuxième bureau, 500 mètres plus loin, au Centre Agnico Eagle. Mère de trois jeunes enfants, l’ancienne joueuse des Carabins de l’Université de Montréal a trouvé le moyen de jumeler ses passions du hockey et de l’enseignement, ce qui lui permet de bien naviguer dans ses horaires.

Avec son expérience d’athlète-étudiante, elle amène aussi un regard et un point de vue différents pour aider les membres du club à obtenir un diplôme d’ici la fin de leur parcours junior. 

Sans dire qu’elle s’est lancée dans la gueule du loup, la conseillère est entrée rapidement dans le vif du sujet durant le camp d’entraînement et la première moitié de saison. Pendant que des joueurs comme Nathan Brisson et Alexandre Guy terminent leur cinquième secondaire, la majorité tente de compléter un programme préuniversitaire au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. 

«C’est du travail lorsque les joueurs manquent des cours. Quand ils vont sur la route, ils ratent souvent la journée de jeudi, donc ils ratent le même cours. Il faut être vigilant de ce côté-là. Quand Nathan et Alexandre s’absentent le jeudi et le vendredi, c’est huit cours qu’ils doivent reprendre, et pas nécessairement les mêmes, chaque semaine», explique Janique Duval. 

Des personnalités qui ressortent 

La réussite scolaire des joueurs demeure le principal mandat de la nouvelle conseillère pédagogique des Foreurs. Néanmoins, son petit plaisir dans son travail est de constater à quel point les personnalités sur la glace et sur les bancs d’école peuvent souvent se ressembler. Comme un vestiaire qui comporte plusieurs types de joueurs, le groupe aux études regroupe des étudiants différents. 

«Je prends en exemple un Charles-Antoine Beauregard. Sur la glace, c’est un train qui a toujours la pédale au plancher. À l’école, c’est la même chose. Il ne fait que bûcher, et il est en réussite à cause de cet acharnement. Je trouve ça beau de le voir faire beaucoup d’efforts dans les deux facettes», remarque Janique Duval. 

Alors que les journées de la persévérance scolaire battent leur plein, Mme Duval voit la définition même de persévérance dans son travail de tous les jours, au Transit. Ayant une douzaine d’élèves à sa charge, le style de clientèle diffère beaucoup de ses tâches au Centre Agnico Eagle. 

«L’école est importante dans la vie. J’ai mes cocos dans ma classe qui sont dans une cheminent particulier. Ils ne vont peut-être pas se rendre jusqu’à leur cinquième secondaire, mais ils viennent en classe pour bûcher. J’essaye d’être un peu différente que seulement le style ‘’papier et crayon’’ tout le temps. Au hockey, j’espère que les joueurs vont tous jouer chez les professionnels, mais ce n’est pas la réalité. Je prône la persévérance, pour qu’à 20 ans, ils obtiennent un DEC», affirme l’enseignante.