Journée de grève: les syndicats à l’attaque

  • Publié le 6 nov. 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

La journée de grève déclarée par le front commun des syndicats québécois amène des milliers de travailleurs à manifester dans la rue en Abitibi-Témiscamingue.

Ainsi, plusieurs travailleurs ont répondu à l’appel en empoignant porte-voix et banderoles pour manifester contre les dernières offres du gouvernement du Québec.

« La dernière offre de Québec a été bonifiée de 1.3% alors que l’offre précédente était chiffrée à 9% d’augmentation sur 5 ans. C’est complètement ridicule. Ça, c’est juste le salaire…je ne vous parle pas des conditions de travail, qui doivent aussi être réévaluées et bonifiées », a déclaré la présidente du SCFP local 311, Karine Julien, qui a rejoint ses collègues dans la rue pour manifester.

« Ce que le gouvernement Legault fait, c’est d’appauvrir le Québec. C’est le laisser-aller total en ce qui concerne les conditions de travail des employés de l’État. D’un côté, le premier ministre dit qu’il n’a pas les fonds pour payer davantage ses employés, mais il trouve le moyen d’accorder des baisses d’impôts, qui ont surtout bénéficié aux mieux nantis. C’est pour cette raison qu’on est dans la rue. La situation a assez durée », a pour sa part ajouté le président du CCATNQ-CSN, Félix-Antoine Lafleur, devant la ligne de piquetage organisée à l’école La Source de Rouyn-Noranda. 

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La présidente du SCFP local 311, Karine Julien, qui représente les employés de bureau du Centre hospitalier de Rouyn-Noranda

Ce n’est pas fini 

D’ailleurs, le front commun a également annoncé d’autres journées de grève, soient les 21, 22 et 23 novembre prochains afin de maintenir la pression sur le gouvernement de François Legault.

Rappelons qu’environ un an après le début des négociations pour le renouvellement des conventions collectives, les travailleuses et travailleurs regroupés au sein du Front commun ont décidé d’exercer leur droit de grève, avec un mandat fort adopté à 95 %.

Les employés de l’état demandent de meilleurs salaires, notamment une augmentation substantielle afin de rattraper le retard de près de 12% considérant l’inflation et l’augmentation du coût de la vie.  

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(De gauche à droite) Cindy Lefebvre, présidente du SEJAT-CSQ, Gilles Chapadeau, conseiller régional FTQ Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec, Félix-Antoine Lafleur, président du CCATNQ-CSN et Carl Verreault, représentant national Abitibi-Témiscamingue pour APTS, venus sur place afin d’encourager les troupes sur le terrain lors de la journée de grève du 6 novembre 2023, à Rouyn-Noranda.

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