La colère gronde au sein des employés du Relais routier 381

  • Publié le 9 sept. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

TRAVAIL – La température commence à monter au sein de la partie syndicale du Relais routier 381. En pleine renégociations de contrat de travail, la centrale régionale de la CSN parle d’un «manque de respect total» de la part de la Société de développement de la Baie-James (SDBJ).

Lors d’une première rencontre officielle, mercredi dernier, le syndicat n’a eu aucun retour sur le dépôt syndical, en plus de constater des reculs sur plusieurs dispositions, jugées normatives. Le vase a commencé à déborder du côté de la CSN lorsque la partie patronale n’a aucunement transmis une réponse sur les demandes monétaires, par manque de temps. 

Une grogne qui mijotait déjà depuis l’été dernier, alors qu’une rencontre originalement prévue le 24 juillet a été annulée à une semaine de préavis, faute d’un mandat de la haute direction, notamment du Conseil du trésor. 

«Difficile de saisir le choix fait par cet employeur, organisme gouvernemental de surcroît, de mépriser à ce point l'ensemble du personnel syndiqué. En 2024, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, de tels comportements risquent de trouver écho, et ce, dans un avenir plutôt rapproché», exprime le président du Conseil Central de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec – CSN, Félix-Antoine Lafleur. 

«En début d'après-midi le ciel s'est mis à gronder au Relais routier du KM 381. À leur retour de la table de négociation, les membres du comité ont fait rapport aux membres rassemblés pour un souper collectif et il n’y avait pas que le ciel qui était à l’orage», ajoute-t-il. 

Le relais routier, situé à 381 kilomètres au Nord de Matagami, représente la seule halte routière menant vers Radisson sur un territoire isolé de 620 kilomètres, le long de la route Billy-Diamond. Sur place, les voyageurs peuvent y trouver de l’hébergement, de la nourriture et du ravitaillement. 

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