La coqueluche en recrudescence en Abitibi-Témiscamingue

Publié le 12 juin 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

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SANTÉ – La santé publique régionale tente de contenir une montée des cas de coqueluche en Abitibi-Témiscamingue. Une liste de préventions et d’informations a été transmise à la population pour faire face à cette maladie contagieuse.

Dans un communiqué envoyé aux médias, le CISSSAT rapporte que de plus en plus de cas ont été observés dans les hôpitaux de la région. L’organisme de santé dit craindre que le nombre de personnes infectées pourrait augmenter dans les prochains jours.

L’Abitibi-Témiscamingue est l’une de plusieurs régions du Québec à faire face à une présence accrue de la coqueluche. La bactérie responsable de cette maladie est associée à un pic tous les trois à cinq ans. Un contexte bien synchronisé, puisque la dernière flambée de coqueluche a été constatée en 2019.

«Cette hausse de cas touche davantage les jeunes âgés de 10 à 19 ans. Il s’agit d’une maladie très contagieuse qui se caractérise par de fortes quintes de toux. Elle est transmise par les gouttelettes projetées dans l’air par une personne infectée, par exemple, lorsque celle-ci tousse ou éternue», explique le CISSSAT.

Ce dernier invite les gens présentant des symptômes à éviter les contacts avec les jeunes enfants et les femmes enceintes lors de leur cycle de contamination. Les bébés de moins d’un an peuvent nécessiter une hospitalisation après avoir contracté la maladie. Les symptômes et la contamination peuvent durer plusieurs semaines, voire une dizaine de semaines pour les adolescents.

Le CISSSAT recommande d’aller chercher le vaccin contre la coqueluche, qui perd de son efficacité avec les années. Un antibiotique peut être administré, au cas où la toux dure au moins trois semaines.