La deMOIs’aile ajoute Malartic à sa liste de participation

  • Publié le 18 oct. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

La plateforme de blogues La deMOIs’aile comptera sur la participation de l’école secondaire Le Tremplin pour sa 8e année d’existence. L’établissement scolaire situé à Malartic joindra l’École secondaire d’Amos au sein des participants de la région.

Officialisée mercredi 16 octobre, au Théâtre Meglab, la participation du Tremplin donnera une opportunité aux jeunes élèves adolescentes de porter leur voix et de laisser libre cours à leurs libertés littéraires. 

Pour la fondatrice de ce projet, Marie-Ève D’Amours, elle-même originaire de Trécesson, voir son bébé prendre de l’ampleur et de s’implanter davantage dans sa région natale lui fait un certain velours. 

«C’est vibrant, car l’année dernière, c’était la première fois qu’on se rendait à Amos. Je me voyais dans l’agora et je me disais à quel point j’aurais aimé ce genre de projet à cet âge. J’ai commencé à écrire lorsque j’étais une adolescente, donc c’est un peu mon histoire que je lègue. Rendre un médium d’actualités en Abitibi-Témiscamingue, c’est une fierté. Ce n’est pas tous les projets qui se rendent dans des régions éloignées», admet Mme D’Amours. 

Face à l’omniprésence du média d’images et de vidéos courtes, cette dernière est catégorique que le format écrit est encore bien pertinent pour cette génération, qui est souvent oubliée dans les discussions de société. 

«L’écriture est un médium d’émotions, donc c’est plus facile d’écrire nos émotions. Parfois, il peut y avoir une barrière lorsqu’on est face à une personne. Avec un crayon, c’est beaucoup plus facile à s’exprimer», compare la fondatrice.  

La première expérience en Abitibi-Témiscamingue a connu des résultats intéressants. Parmi les dizaines d’écoles dispersées dans la province, les blogueuses participantes d’Amos ont recueilli la troisième plus grosse part de la circulation du blogue, qui compilait 31 000 visites l’année dernière. 

Avec l’équipe autour d’elle, Marie-Ève D’Amours estime qu’un succès similaire peut prendre place à Malartic. 

«L’équipe soutient le tout à distance, mais celle sur place joue pour beaucoup à Malartic. On a la chance d’avoir un partenariat avec ASDR Canada, qui soutient la jeunesse et la mission de La deMOIs’aile. C’est un pilier important dans la communauté», estime-t-elle. 

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