L’A-T gagnerait gros avec un Québec indépendant

  • Publié le 13 mai 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, affirme que le développement des infrastructures en Abitibi-Témiscamingue serait davantage assuré dans un Québec indépendant. 

De passage dans la région pour discuter d’économie et d’indépendance, le chef du PQ soutient que la quote-part payée à Ottawa par le biais des impôts fédéraux empêche les régions du Québec de se développer en privant des investissements massifs dans les infrastructures. « On envoie 82 milliards de nos impôts à Ottawa en échange de presqu’aucun service direct à la population. Il y a 109 000 fonctionnaires fédéraux de plus depuis l’arrivée de Justin Trudeau au pouvoir, là aussi, sans changement au niveau des services. De rapatrier tous ces fonds au Québec, on pourrait ainsi finir l’œuvre de René Levesque, qui voulait décentraliser le pouvoir, et cela passe aussi par les régions », a affirmé Paul St-Pierre-Plamondon.

Ce dernier affirme que l’Abitibi-Témiscamingue trône au sommet des régions qui ne reçoivent pas leur part d’investissement des gouvernements. « L’indépendance du Québec va nous permettre de travailler avec des sommes plus importantes pour les régions du Québec.

En 2022, on a étudié la situation pour remarquer un déséquilibre important au niveau des investissements dans les infrastructures, et l’Abitibi-Témiscamingue demeure défavorisée. Nous avons un plan précis pour rattraper ces besoins à court terme. Nous sommes un parti qui a une histoire de décentralisation et nous allons continuer dans la même veine », a renchérit le chef du Parti québécois.  

 

Oui pour la Zone d’Innovation Minière 

Paul St-Pierre-Plamondon réaffirme son appui au projet de Zone d’Innovation Minière, qui ferait de l’Abitibi-Témiscamingue un pôle de recherche et d’innovation mondiale dans le domaine minier, ce qui inclut l’utilisation des métaux dans la filière des énergies renouvelables. « On soutient ce projet pour des raisons évidentes. Ce qu’on veut comme modèle économique, c’est de profiter du fait qu’on a des ressources au Québec pour être des chefs de file et développer des entreprises québécoises qui sont ancrées ici et peuvent aller à l’étranger pour faire affaire.

Le modèle de la CAQ, c’est de faire venir des entreprises internationales ici, ce qui nous coûte énormément cher en subventions et en cadeaux pour les attirer et, souvent, la loyauté n’est pas là », soutient le politicien.

Paul St-Pierre-Plamondon ajoute que l’argent serait mieux investi au sein de la province en ce qui concerne le développement minier. « Dans le domaine minier, plus l’innovation vient du Québec, plus ça permet à des entreprises québécoises d’avoir de l’avance sur ce qui se fait ailleurs. On dépense 3 milliards pour faire venir une compagnie suédoise pour faire des batteries alors que les batteries électriques devraient être notre expertise, donc avoir une zone d’innovation va générer des connaissances, une expertise, en plus d’avoir des répercussions bénéfiques à long terme. »

Rappelons que Paul St-Pierre-Plamondon est de passage à Rouyn-Noranda à l’invitation de la Chambre de Commerce et d’Industrie locale, où il est venu principalement discuter d’économie dans un contexte d’indépendance du Québec. 

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