L’Abitibi comme toile de fond littéraire pour Carl-Abel Melançon

  • Publié le 1 août 2025 (Mis à jour le 1 août 2025)
  • Lecture : 2 minutes
La tête cassée, un portrait vivant et drôle de la région. 

Créditi Photo: Photo gracieuseté
La tête cassée, un portrait vivant et drôle de la région. Créditi Photo: Photo gracieuseté

Le Valdorien Carl-Abel Melançon vient tout juste de faire paraître un premier roman qui plonge ses lecteurs dans les réalités et les transformations de la région entre les années 1990 à aujourd’hui. 

Publié le 13 mai dernier par la maison d’édition du Panthéon en France, le livre s’intitule La tête cassée et se veut un cliché de la région et rendre également hommage à ses différentes parties de ce coin.   

« L’exercice dans ce roman, c’était d’être le plus drôle possible. C’est un conte philosophique auto fictif qui amène les gens à réfléchir, dont l’objet englobe la majeure partie des questionnements sociaux contemporains. », explique l’auteur. 

À travers ce récit barbouillé de souvenir et d’humanité, Carl-Abel souhaite avant tout dresser un portrait personnel de son vécu, fortement influencé par son enracinement régional, mais aussi par ses expériences dans le sport et de différentes sphères de la vie. 

« La raison pour laquelle j’ai rédigé ce roman-là, c’est pour tracer un trait de mon vécu jusqu’à présent, teinté de tout ce que j’ai tenté dans la région à travers le sport ou autre. Et autant pour faire un hommage à différentes régions », ajoute-t-il. 

L’écriture de ce roman s’est échelonnée sur plusieurs années, au rythme des réflexions et des souvenirs. « Du début jusqu’à la fin, ça m’a pris treize années », souligne-t-il, précisant que le projet s’est construit lentement, entre travail, vie personnelle et engagements communautaires. 

« Je désirais que ce soit le meilleur possible », affirme Carl-Abel, en parlant de la qualité de son œuvre et de l’expérience qu’il souhaitait offrir aux lectorats. 

Pourquoi la tête cassée ?

Le titre, « La tête cassée », est un jeu de mots qui évoque à la fois la confusion, la surcharge mentale, et une certaine forme de décalage volontaire. « Le titre, c’est facile à retenir. La tête cassée, je ne voudrais pas quelque chose de trop », explique-t-il, en rappelant l’idée du livre : un texte à plusieurs degrés de lecture, où la narration se déconstruit parfois, comme pour refléter l’état d’un esprit bousculé par les codes modernes. 

« Le concept, c’est qu’il y a différents échelons de description. Machinalement, les humains suivent trop les façons d’être bien », ajoute-t-il, soulignant la dimension critique de son œuvre vis-à-vis des normes sociales et des discours dominants. 

Ce roman de 360 pages est destiné à un public de 16 ans et plus, La tête cassée se veut accessible, tout en offrant plusieurs niveaux de lecture. Le mot qui résume le mieux le ton de l’ouvrage ? « Drôle », répond sans hésiter Carl-Abel Melançon. 

Le roman rend hommage à la région, à ses lieux, ses époques et ses gens. « Pour les lecteurs qui se souviennent des soirées à jouer au basket au cégep, du mode de vie d’ici… On essaie de s’emparer de la réalité et de rester le plus proche possible de nos bagages culturels », souligne l’écrivain. 

Pour le moment, La tête cassée est disponible en format papier, sur Internet et dans les librairies du Québec sur commande.  

Une période de promotion est prévue dans la région à l’automne, en lien avec la saison littéraire, mais l’auteur préfère d’abord prendre le temps de préparer quelque chose de plus marquant et significatif. 

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