Le chef du PQ fait flèche de tout bois

  • Publié le 13 mai 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, a répondu aux questions des gens d’affaires locaux alors qu’il était conférencier invité au dîner de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouyn-Noranda le 13 mai 2024.

De la pénurie de logements au financement universitaire, en passant par les besoins en main-d’œuvre et l’immigration, Paul St-Pierre-Plamondon a tenu à bien expliquer les initiatives que le Parti québécois compte mettre de l’avant afin de régler ces différents problèmes.

Selon lui, la dynamique actuelle des relations entre le gouvernement fédéral et les provinces est à l’origine de plusieurs problèmes, notamment au niveau de l’immigration et des transferts de fonds (péréquation).

« Le drame est qu’en tant que Québécois, on ne se donne pas le droit de changer de mode de gouvernance. Nous continuons de travailler avec un modèle de gouvernance qui n’est plus du tout adapté à la réalité », a déclaré le chef du Parti québécois, quelques minutes après avoir présenté son plaidoyer sur l’avenir économique d’un Québec indépendant.

Selon les chiffres avancés par le politicien, le Québec serait en excellente position économique advenant sa séparation d’avec le reste du Canada, principalement par les gains qu’obtiendrait la province à travers l’abolition complète d’un palier de gouvernement.

En ce qui concerne les relations avec le reste du Canada advenant l’indépendance, Paul St-Pierre-Plamondon cite l’exemple de la Norvège, qui a obtenu son indépendance de la Suède et qui, pourtant, conserve toujours d’excellentes relations économiques et culturelles.

« Quand on traverse la frontière entre ces deux pays, il n’y a rien qui vous dit que vous êtes maintenant dans l’autre pays. » 

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Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, lors de sa présentation devant une cinquantaine de membres de la CCIRN le 13 mai 2024, au Centre de congrès.

Les autochtones et le Québec indépendant : « Nous sommes prêts à négocier avec chaque nation afin d’améliorer les choses » 

Questionné sur la place des autochtones dans une société québécoise indépendante, Paul St-Pierre-Plamondon veut bâtir des ponts pour réunir ensemble « tous les Québécois. »

« Les nations auront le choix : elles pourront continuer de recevoir exactement ce qu’elles ont du gouvernement ou bien négocier avec nous afin d’améliorer les choses. On sera là pour eux », a confirmé le chef du Parti québécois lors de son passage devant la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouyn-Noranda. 

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