Le Couvert boréal fait peau neuve

  • Publié le 29 avr. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Le magazine de l’Association Forestière de l’Abitibi-Témiscamingue, le Couvert boréal, prend le chemin de la vulgarisation afin d’élargir son public de lecteurs, tout en restant fidèle à la rigueur scientifique associée à ses articles. 

Davantage de photos, diversification des sujets, changement au niveau du papier et du format, le Couvert boréal change d’allure tout en restant connecté à son mandat d’informer la population.

« On a voulu faire des changements pour moderniser l’image du magazine », a révélé la directrice générale de l’AFAT, France Lemire, lors de la conférence de presse tenue à Rouyn-Noranda le 28 avril 2024, qui avait pour but de présenter la nouvelle mouture du Couvert boréal.

« On va davantage vers la vulgarisation scientifique et on va également élargir les sujets que nous allons traiter à l’avenir. Il y aura toujours des articles qui parlent de la recherche dans le milieu forestier, mais nous allons également y placer des articles sur la chasse et la pêche, la faune, la flore ainsi que des portraits de gens qui travaillent dans le milieu. On veut rendre le magazine encore plus disponible pour les lecteurs, sans seulement se concentrer sur le milieu forestier, pour les gens du milieu forestier. On veut mettre en valeur la forêt, sous toutes ses facettes », a ajouté France Lemire.

Publié 4 fois par année depuis déjà 2 décennies, le magazine se veut une plate-forme de diffusion d’informations, de transfert de connaissances et de résultats de recherche, sans oublier la présentation de projets.

Les sujets abordés ne concernent pas seulement que la forêt témiscabitibienne puisque des articles provenant d’autres centres de recherche de partout au Québec y sont inclus.  

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De gauche à droite, la responsable des communications et du marketing à l’AFAT, Mélanie Nadeau, et la directrice générale de l’AFAT, France Lemire, présentant la nouvelle mouture du magazine le Couvert boréal, lors de la conférence de presse tenue à l’Agora des arts de Rouyn-Noranda

Un outil pour faire connaître les chercheurs du milieu 

Le codirecteur de la Forêt d'enseignement et de recherche du lac Duparquet et titulaire de la Chaire institutionnelle UQAT-UQAM en aménagement forestier durable, Osvaldo Valeria, croit que la vulgarisation scientifique va permettre aux chercheurs associés à la foresterie de mieux faire connaître leurs travaux à la population, favorisant ainsi une meilleure collaboration entre les divers intervenants du milieu forestier.

« Le défi reste pour le chercheur de pouvoir communiquer le fruit de ses recherches. Cette opportunité de pouvoir écrire à un plus large public va justement permettre à ces gens-là d’avoir une plus grande reconnaissance, en plus de faire passer leur savoir à un plus grand nombre de personnes. C’est quelque chose qui va surement stimuler les étudiants », a déclaré le professeur de l’UQAT. 

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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