Le festival Le dernier rang tricote son succès

  • Publié le 23 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

À l’occasion de sa deuxième édition, le festival Le dernier rang a enregistré une fréquentation de plus de 450 visiteurs. Marilyn Aubin, présidente du comité organisateur du festival, revient sur ce rendez-vous régional destiné aux passionnés de textile.

Le dernier rang est un petit nouveau en Abitibi-Témiscamingue. « À l’origine, c’est un groupe de tricoteuses qui trouvaient intéressant de pouvoir organiser un évènement de ce type-là en région, parce que tous les autres festivals sont dans le coin de Montréal et du Bas-Saint-Laurent. C’est très éloigné de chez nous, mais on connaissait beaucoup de personnes qui faisaient du kilométrage pour se rendre à ces festivals », relate Marilyn Aubin. 

 

« Notre priorité ? Mettre en avant les gens de notre région » 

Laines, tricot, livres, sacs, crochet, accessoires et autres techniques d’art textile : les visiteurs ont pu déambuler parmi une variété d’exposants. Neuf ateliers ont également été organisés, et deux d’entre eux ont été offerts à deux reprises en raison de leur engouement. Il s’agit d’un atelier sur la teinture de laine, orchestré par Andrée Mongrain, ainsi qu’un atelier intitulé Les chaussettes dont vous êtes le héros, en référence à la parution récente de l’ouvrage de Claudia Joyal Laplante. 

Par ailleurs, le festival s’est chargé de recueillir des articles tricotés dans l’optique de leur accorder une seconde vie. L’ensemble des dons ont été remis à la Maison du soleil levant de Rouyn-Noranda. 

 

Une popularité croissante 

Alors que le tricot et le crochet sont des loisirs souvent associés à une population vieillissante, Marilyn Aubin assure que « depuis 2016, des personnes de tous les âges se sont mises à ces activités. Beaucoup de designers ont démarré des carrières en faisant des patrons pour le tricot et en le rendant plus moderne ». 

Différents facteurs expliquent le succès grandissant de ces pratiques dans le courant des dernières années. « Il y a de la promotion et des communautés qui se forment sur les réseaux sociaux. C’est aussi l’accessibilité, il y a beaucoup de bienfaits liés au tricot et notamment pour les gens qui vivent du stress ou de l’anxiété. C’est très méditatif », renseigne la présidente du comité organisateur.  

Jugée réussie, cette seconde édition du festival Le dernier rang invite les organisateurs à se pencher sur les échéances futures. « C’est sûr et certain que l’on veut poursuivre dans la même lignée, en offrant de nouveaux cours et une belle variété d’ateliers. On veut accueillir d’autres exposants et inspirer des personnes de la région à se lancer dans l’aventure dans le monde du tricot », conclut Marilyn Aubin. 

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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