Le pickleball, un sport en plein essor en Abitibi-Témiscamingue

  • Publié le 24 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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En fin de semaine passée, le club de pickleball de Rouyn-Noranda tenait son tout premier tournoi, dans le gymnase du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Un évènement qui démontre que le pickleball est une activité dont la pratique tend à s’accroître aux quatre coins de la région.

« Les clubs de La Sarre et de Val-d’Or organisent des tournois depuis deux ans. Dans les deux cas, ce sont des tournois régionaux donc on s’est dit que notre club était aussi capable d’en offrir un », expose Lynn Massicotte, administratrice sur le conseil d’administration du club rouynorandien. Au sein des catégories A, B et C, les athlètes se sont affrontés sur trois tableaux : double féminin, double masculin et double mixte.  

 « Ouvert à tous » 

Sur ces dernières années, le pickleball est un sport « appelé à devenir professionnel » dans la mesure où il compte de plus en plus d’adaptes à travers la planète. L’Abitibi-Témiscamingue ne déroge pas à la règle. « Cela fait un bon quatre ans que les municipalités offrent du pickleball libre et que des gens se mobilisent », établit Lynn Massicotte.  

Comment expliquer que le pickleball conquiert autant le cœur des Témiscabitibiens ? « C’est un sport accessible, moins difficile que le tennis ou le badminton. Tout le monde peut pratiquer le pickleball, même celles et ceux qui ont une moins bonne forme physique. En plus, ça ne prend pas une grande maîtrise technique pour prendre du plaisir », justifie celle qui s’est classée troisième du double mixte B avec Francis Bégin.   

 

Étroite collaboration 

Un premier tournoi réussi qui encourage le club de pickleball de Rouyn-Noranda à envisager l’organisation d’une seconde édition dès l’année prochaine. Pour l’heure, les adeptes de la discipline ont le regard tourné vers la saison estivale. L’option de deux terrains permanents situés à côté de l’aréna Jacques-Laperrière est sur la table.  

« Les lignes sont déjà tracées, mais ce sont des filets de tennis. Le pickleball, ça prend des filets à une hauteur adéquate et nous allons collaborer avec la ville pour apporter notre expertise sur le plan technique », appuie Lynn Massicotte.  

Alors que le club bénéficie de créneaux au sein du gymnase Denyse Julien, ce dernier espère que la ville procèdera à une réfection du gymnase d’ici l’an prochain. « Ce gymnase est peu approprié parce que c’est un plancher de bois. Pour le badminton, ça dérange moins car le volant est tout le temps dans les airs. Alors qu’au pickleball, ça amène des variations dans le plancher à cause de l’usure », décrypte l’administratrice du club de Rouyn-Noranda. 

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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