Le président de l’UMQ à Amos lundi

  • Publié le 9 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

À peine élu à la présidence de l’Union des municipalités du Québec, le maire de Varennes, Martin Damphousse, entreprend une tournée qui l’amènera aux quatre coins de la province.  Et sa première escale se fera lundi prochain (15 mai) en Abitibi.

À Amos

La première halte d’une tournée de 32 villes en 40 jours se fera à Amos, où il rencontrera les élus de la région.  «En tant que maire de Varennes, nous sommes membres de la Communauté métropolitaine de Montréal, explique Martin Damphousse.  Donc, je connais bien les enjeux plus métropolitains, mais moins ceux des régions, comme par exemple le domaine minier ou les forêts.  Les réalités diffèrent en cela de celles des grands centres.»

M. Damphousse hérite aussi de certains dossiers de son prédécesseur, Daniel Côté.  Le maire de Gaspé avait notamment fait du transport aérien régional l’un de ses principaux chevaux de bataille. «Daniel avait fait un travail incroyable dans ce dossier, affirme son successeur.  Pouvoir compter sur un service aérien adéquat, c’est important pour les régions.  Avoir un service aérien qui annule des vols à la dernière minute, ce n’est pas acceptable.»

Pacte fiscal

Lors de son passage à Amos, il sera question de réalités régionales mais aussi du pacte fiscal, qui se termine dans un an.  À cet effet, le président de l’UMQ viendra non seulement sonder les cœurs et les reins des élus de la région, mais il aura aussi pour eux des propositions et des attentes via le gouvernement Legault.  «L’intégration du point de TVQ, les en-lieux de taxes pour les écoles primaires et secondaires sont des enjeux importants pour toutes les régions, affirme Martin Damphousse.  La crise du logement commence à toucher le monde municipal aussi.  Comment retenir les travailleurs de l’étranger si on ne peut pas les loger?  Cela a aussi une incidence sur la hausse du prix des loyers.»

Les coûts explosent

S’il est d’accord avec la majorité des revendications du nouveau président, le maire d’Amos, Sébastien d’Astous, estime que d’autres dossiers sont préoccupants.  «Les coûts de construction ont explosé ces dernières années, indique-t-il.  Et ici, dans la région, la période de beau temps et plus courte qu’ailleurs, ce qui pose problème.»   Quant à la desserte aérienne régionale, elle est capitale pour le maire d’Amos.  «Il faut décloisonner la région, dit-il fermement.  L’Abitibi-Témiscamingue a besoin du transport aérien pour se décloisonner.»

Côté fiscal, M. d’Astous estime que Québec a fait son bout de chemin, mais qu’il y a encore place à l’amélioration.  « Je pense entre autres à la TEQ (la taxe sur l’essence), dit-il.  Il y a aussi les redevances minières et des ressources naturelles en général, qui, selon nous, doivent revenir dans les régions d’où elles viennent.»

Être mieux outillé

Martin Damphousse le répète : il veut mieux connaître les réalités des régions. «Le survol des dossiers, c’est une chose.  En débattre devant des ministres, c’en est une autre, précise le président de l’UMQ.  On n’arrive pas devant des ministres armé d’une simple fronde.  C’est pour cela que lors de ma tournée, je ne me fixe pas d’attentes.  Je me mets en mode ouverture, et j’ai très hâte d’entendre ce que tout le monde a à dire.  Je veux me sentir bien outillé pour défendre mes dossiers et ceux de mes collègues de toutes les régions.»

Sébastien d’Astous abonde dans le même sens  «Ces rencontres sont essentielles si on veut que l’UMQ puisse bien nous défendre auprès des instances gouvernementales.  Nous avons nos réalités et nos enjeux nous aussi.»

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