Le projet de la Zone d’Innovation Minière en péril ?

Publié le 4 sept. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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Le député de Matane-Matapédia pour le Parti québécois, Pascal Bérubé, affirme que le projet de Zone d’Innovation Minière n’a toujours pas l’oreille du gouvernement Legault.

« ll n’y a aucune indication qu’il va y avoir une ZIM à Rouyn-Noranda, avec ou sans M. Fitzgibbon. C’est ce que nous avons comme information », a commenté d’entrée de jeu le député de Matane-Matapédia, présentement à Rouyn-Noranda pour le caucus du Parti québécois.

« C’est un dossier qui n’avance pas. Nous avons parlé aux gens de la région et c’est le constat que plusieurs personnes remarquent. »

Pascal Bérubé, qui tient d’ailleurs le rôle de Porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de développement économique régional, a par ailleurs avancé que l’absence d’un ministre régional empêche les tenants du projet d’avoir l’heure juste concernant la ZIM.

« M. Fitzgibbon contrôlait beaucoup de choses. Cependant, si un ministre régional issu de la région pouvait plaider ce dossier-là à Québec, les gens pourraient savoir ce qui se passe avec ce dossier, et ce, malgré le départ de M. Fitzgibbon. »

Pascal Bérubé dit avoir noté beaucoup de frustration auprès des acteurs régionaux, qui sentent, selon lui, que l’Abitibi-Témiscamingue est oubliée de Québec.

« Depuis notre arrivée ici en Abitibi-Témiscamingue, les gens nous disent que cela n’a simplement pas de sens de ne pas avoir un ministre régional issu de la région. Les gens nous disent « nous n’avons rien à perdre, et voici pourquoi notre région est mal desservie. »

Rappelons que le projet de Zone d’Innovation Minière à Rouyn-Noranda a été déposé en 2021 et qu’il a pour but d’encourager et concrétiser la collaboration entre les universitaires, les entreprises minières et les fournisseurs de service du secteur minier, avec pour but ultime de placer le Québec comme pôle minier international en matière de recherche et développement.

Il s’agit d’un projet qui pourrait générer des retombées économiques de plusieurs centaines de millions de dollars pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue.