L’engagement social, source de motivation, fontaine de jouvence

  • Publié le 8 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Lucie Charest

Bénévolat – D’aussi loin qu’ils se souviennent, Hélène Turcotte et Claude Bigué ont contribué à leur communauté. Et ce n’était pas l’arrivée de la retraite qui allait changer ce mode de vie. Au contraire, ils avouent d’un commun accord que leurs implications les gardent jeunes et alertes.

Elle, Hélène Turcotte, a consacré sa vie professionnelle aux Ressources humaines du Centre de services scolaires Harricana dont 15 ans à la direction. Lui, Claude Bigué, a œuvré 26 ans comme avocat, 20 ans comme juge et quelques années de plus comme juge remplaçant à temps partiel. Parallèlement à leurs carrières respectives, ils ont toujours été engagés socialement dans leur communauté.

« Le bénévolat a toujours fait partie de notre vie, confie Hélène Turcotte. Cela fait partie de nos valeurs de couple, de nos valeurs familiales. » « Vivre, ce n’est pas seulement manger trois repas par jour, élever une famille, renchérit Claude Bigué, c’est aussi contribuer à sa communauté pour une meilleure qualité de vie pour tous. Quand on donne, on reçoit beaucoup en retour. »

Avant et pendant la retraite

Alors qu’ils étaient actifs professionnellement, Mme Turcotte et M. Bigué ont œuvré dans des engagements sociaux souvent en lien avec leurs professions respectives. Par exemple, Mme Turcotte était impliquée dans l’Harmonie Harricana, Génies en herbe. M. Bigué, s’est engagé de son côté dans le Barreau et a été Bâtonnier, au Conseil réfional de développement de l'Abitibi-Témiscamingue (CRDAT) où il a été président. Une fois rendus à la retraite, leurs implications se sont multipliées et diversifiées.

« Le bénévolat a toujours fait partie de notre vie. Cela fait partie de nos valeurs de couple, de nos valeurs familiales »

– Hélène Turcotte

Par exemple, retraitée depuis sept ans, Hélène Turcotte a ressenti le besoin, d’apprivoiser d’autres secteurs. C’est ainsi qu’elle s’est impliquée, entre autres, avec le Comité des usagers des Eskers de l’Abitibi, avec la Coop IGA d’Amos où elle est vice-présidente. « Depuis sept ans, je suis aussi avec le Fonds des Anges gardiens, a-t-elle poursuivi. Il s’agit d’un organisme qui répond aux besoins alimentaires, vestimentaires, dentaires d’enfants plus vulnérables. »

Depuis qu’il a pris sa retraite, Claude Bigué s’est tout naturellement dirigé vers la Société d’histoire d’Amos où il agit bénévolement en faisant de la recherche et de la rédaction pour la revue annuelle et un collectif auquel il a collaboré. « Quand on veut savoir où on s’en va, c’est important de savoir d’où on vient », a-t-il fait remarquer. Les paroissiens de Sainte-Thérèse d’Amos, l’auront sans doute côtoyé alors qu’il faisait des lectures liturgiques, était assistant de communion, ou même lorsqu’il exécutait des travaux d’entretien au presbytère. « Une paroisse, c’est un service spirituel essentiel à une communauté », a-t-il fait observer.

« Vivre, ce n’est pas seulement manger trois repas par jour, élever une famille. C’est aussi contribuer à sa communauté pour une meilleure qualité de vie pour tous »

Claude Bigué

Bénéfice réciproque

Aujourd’hui, Hélène Turcotte et Claude Bigué partagent leur temps entre leur vie familiale, ils sont grands-parents de quatre petits-enfants, et leurs activités de bénévolat. « Hélène et moi avons chacun nos engagements, mais il arrive aussi que nous allions donner un coup de main dans les engagements l’un de l’autre, a indiqué M. Bigué. Il nous arrive aussi de collaborer à des activités pour des organisations dans lesquelles nous ne sommes pas directement impliqués. »

Si vous leur demandez quelle proportion de leur temps ils consacrent au bénévolat, ils répondront d’une même voix que le don à la communauté ne se compte pas. Et chacun exprimera l’importance de cet engagement pour soi-même.

« Je pense que c’est important de faire profiter aux autres des expériences que l’on a acquises, a constaté Hélène Turcotte. Aujourd’hui, on entend beaucoup parler d’Alzheimer, de pertes cognitives. Il arrive que des gens se coupent des relations avec la société. Claude et moi trouvons que c’est important de garder notre cerveau motivé, de se garder en forme intellectuellement, même rendus à la retraite. »

Depuis nombre d’années, le couple participe à la distribution des paniers de Noël. Activité bénévole à laquelle ils ont initié leurs enfants. Chose certaine, si l’engagement social contribue à garder jeune, parions qu’Hélène Turcotte et Claude Bigué se rendront jusqu’à cent ans.

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