Les droits au féminin : une lutte constante

  • Publié le 7 mars 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Collaboration spéciale

La Journée internationale des droits des femmes se veut, pour plusieurs d’entre nous, un moment propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à améliorer la condition de chacune des femmes, tout en soulignant le chemin parcouru.

La Journée internationale des droits des femmes a pour objectif de dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes. Cette journée puise ses racines dans diverses manifestations de femmes, dont les luttes ouvrières pour le suffrage universel féminin, en Amérique du Nord et en Europe au tout début du 20e siècle. À cette époque, tout comme aujourd’hui, le monde industrialisé connaît de grands changements, notamment sur les plans de la croissance démographique et des idéologies radicales. 

Si les années 70 ont été à l’apogée des grandes luttes syndicales et féministes, est-ce toujours pertinent aujourd’hui ?  

Les années 70, c’était il y a 50 ans et c’est d’ailleurs le nombre d’années qu’il nous faudra pour atteindre l’équité salariale au Québec selon Anne Plourde, chercheuse à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques. Selon elle, si on le rapporte sur une année complète, on peut dire qu’à partir du 1er décembre les femmes cessent d’être rémunérées pour le reste de l’année au Québec.  

Si nous avons la chance aujourd’hui de célébrer nos acquis, nos réalisations et nos avancées c’est bien grâce aux luttes de braves femmes qui ont affronté l’opinion publique pour exiger des changements. Le thème de la Journée internationale des droits des femmes 2023 Résistances féministes met en lumière la nécessité d’agir et de poursuivre les luttes pour une société libre, juste, égalitaire et inclusive. Le silence et l’indifférence qui règnent sur les inégalités sont intolérables et nous font craindre pour l’avenir de nos filles.   

La pandémie a mis en lumière nos zones d’ombre, il est maintenant impossible d’ignorer que certaines femmes sont forcées de faire des heures supplémentaires obligatoires tandis que des centaines d’autres en Abitibi ne peuvent aller travailler faute de place en service de garde. Malgré la volonté d’implanter des tribunaux spécialisés, les délais pour compléter le processus judiciaire s’allongent pour les victimes de violences en Abitibi.  

Le Québec a déploré 26 féminicides en 2022 et 14 en 2021. Dans la région, les Maisons d’hébergement sont à pleine capacité.  

« Nous faisons face à un niveau de détresse jamais vu chez les femmes que nous rencontrons, mentionne Claudie Bélisle, du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de l’Abitibi. Présentement grâce à nos services nous aidons 8 femmes en situation d’itinérance et nous faisons fréquemment appel à la Guignolée des médias pour aider des femmes qui ont la chance d’avoir un toit sur la tête, mais pas d’argent pour faire l’épicerie. » 

Venez participer avec nous! Célébrer l’avancée des droits des femmes, mais surtout participer à la lutte pour l’égalité et l’amélioration des conditions de vie des femmes!   

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