Les Foreurs flanchent, Shawinigagne sa revanche

  • Publié le 8 févr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes

Les Foreurs ont chuté lourdement face aux Cataractes de Shawinigan 1-6, ce vendredi soir à l’extérieur. Val-d’Or aura fait jeu égal dans le premier temps avant de sombrer corps et âme. Les matchs se suivent et ne se ressemblent vraiment pas. Dimanche, duel fratricide contre Rouyn-Noranda.

Les Foreurs sortent d’une victoire éclatante hier contre Gatineau. Lors des trois derniers matchs, nos boys ont marqué 26 buts grâce notamment à son trident offensif de haut niveau.

Ce soir se dressent les Cataractes de Shawinigan. Un autre calibre. Toutefois, la dernière confrontation, mi-décembre, vit le Vert et Or s’imposer d’une courte tête (2-1) au Centre Agnico Eagle.

Les Mauriciens figurent à la 7ᵉ place du classement général ; Val-d'Or, 13ᵉ. Ce match revêt une saveur particulière pour le Trifluvien Benjamin Cossette-Ayotte sur la glace shawiniganaise.

De la revanche dans l’air ! C’est parti ! La mascotte des Cataractes, Thomas Hawk, paraît survoltée dans les gradins de l'Aréna. Espérons qu’elle perdra son enthousiasme au fur et à mesure…

Malheureusement, après cinq minutes de jeu, Shawinigan ouvre le score (0-1). Premier tir qui fait mouche ! Les deux cerbères se distinguent tour à tour. Mathys Fernandez est sollicité (7 lancers). Le Vert et Or patiente.

Nathan Brisson sort après une brève algarade avec Tourigny, chanceux, qui, lui, n'a pas été sanctionné. Deuxième avantage numérique pour l'équipe receveuse.

Pugnaces, les Foreurs égalisent en avantage numérique par Evan Dépatie (1-1). Proche de la ligne bleue, le défenseur envoie la rondelle dans le haut du filet. Le gardien mauricien avait, semble-t-il, la vue obstruée.

Ce premier temps est peu fluide. Le jeu est saccadé du fait des nombreuses punitions. Le nombre de tirs est assez important (12 pour les Valdoriens, 11 pour Shawinigan). Et puis 12, et un autre but (1-2).

Ce temps s’achève ainsi. De la malchance pour le Vert et Or, notamment sur ce beau tir de Connor Macey, le caoutchouc frappant le poteau puis la barre ! Incroyable !

Deuxième tiers : Shawinigan nous assomme
Shawinigan entame ce tiers en désavantage numérique, mais les Témiscabitibiens n’en profitent pas.

Les locaux exercent une pression sur la défense des Foreurs. Émile Beaunoyer multiplie les arrêts mais finit par céder (1-3). Pour les tirs, c’est 19 à 13 en faveur des Mauriciens.

Quel a été le discours de l’entraîneur adverse ? Ses gars sont revenus avec plus de hargne et d’implication. Un autre but élargit l’écart (1-4) en avantage numérique. Attention, Val-d’Or !

Les Foreurs subissent. Un cinquième but, le but de trop (1-5). La dernière rencontre entre les deux équipes s’était soldée par peu de buts, comme indiqué au début.

Malgré le score, les Cataractes assiègent littéralement le filet de Cédric Massé qui a remplacé Émile Beaunoyer. Ils sont récompensés une nouvelle fois (1-6). Cette domination insolente se cristallise au niveau des tirs (28 pour eux, 15 pour nous).

Une révolte ne sera sans doute pas suffisante ; néanmoins, une réaction d’orgueil est requise.

Troisième tiers : aux sombres héros de l’amertume
La jauge des lancers remonte (19 pour les Foreurs). Les Shawiniganais ont été diablement efficaces, mais le maigre pécule de nos boys s’explique aussi par le solide cerbère Fernandez.

Suprême affront. L’entraîneur des Cataractes fait tourner son effectif contrairement à ses choix, hier soir, contre les Huskies, qui ont défait nos adversaires de ce soir.

Des couples se prêtent à l’exercice de la kisscam. Le cœur léger pour les 3100 partisans du Centre Gervais Auto.

Si quelqu’un s’est assoupi, il y a une heure, et se réveille, eh bien, nos Foreurs en sont toujours à un seul but. Les cartouches resteront-elles dans le barillet ?

Il reste 8 minutes à jouer. L’honneur du Vert et Or doit être sauvé. Pourtant, il ne se passe rien. L'hôte mauricien gère sereinement son matelas.

Fini ! C'était un jour sans, ça arrive. Val-d'Or et ses pépites rebondiront. Ce dimanche, retour à la maison ou presque — Rouyn-Noranda. Ce sera pour panser nos blessures face… aux crocs des Huskies.

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