Les Foreurs redonnent le sourire à leurs partisans contre Gatineau

L’amer dénouement de l’ouverture à domicile a laissé place aux cris de joie dans les gradins du Centre Agnico Eagle. Les Foreurs de Val-d’Or ont trouvé le moyen d’amasser deux points au classement, samedi après-midi, grâce à un gain de 4 à 1 sur les Olympiques de Gatineau.

Le calendrier affiche peut-être juste le mois d’octobre, mais le vert et or a répondu à la tâche, alors que ce genre de deux points contre un rival de division aura de l’influence à la fin du prochain mois de mars.

Plutôt optimiste malgré un pointage de 6 à 1 en faveur de l’Armada de Blainville-Boisbriand, hier, Maxime Desruisseaux a vu les 21 joueurs de son alignement apporter les ajustements nécessaires pour améliorer leur jeu sans la rondelle. La discipline a aussi un apport important dans cette fin de semaine, alors que Val-d’Or n’a donné que quatre jeux de puissance en deux parties (contre 13 avantages numériques).

«Ça paraît quand certains gars sont dans l’alignement. Ils nous ont légèrement manqués hier. Un Mathias Bourque et un Nathaniel Harvey, ça n’a pas deux vitesses. Ils n’en ont rien qu’une. Nos gars de talent étaient aussi investis», remarque l’entraîneur des Foreurs.

Val-d’Or s’est donné un air d’aller lors des 20 premières minutes, notamment grâce à Alexandre Guy, qui a trouvé le fond du filet pour la première fois de la saison. Quelques minutes plus tôt, le vétéran de 19 ans a amassé une mention d’aide sur le premier but de la partie, l’œuvre de Jordan Labelle.

«Là, c’est partie. J’’étais dans une petite léthargie en ce début de saison, mais la glace est maintenant cassée», se réjouit Alexandre Guy, qui a flirté avec le plateau des 25 réussites l’an dernier.

«Alexandre a eu des bonnes chances depuis le début de la saison. Cependant, il faut que tu crées ces chances, et non les attendre. C’est le cliché de quand tu travailles dans les deux sens de la patinoire, tu vas être récompensé éventuellement. Il travaillait, mais il pouvait en donner plus», analyse son instructeur.

Donovan Arsenault a fait plaisir à ses nouveaux partisans en triplant l’avance des siens en troisième période. Si Gatineau a réussi à répliquer rapidement par l’entremise de Jérémie Minville, les visiteurs n’ont plus obtenu de réponse face à Cédric Massé, qui récolte un second gain en autant de départs. Nathan Baril a scellé l’issue de la partie dans un filet désert

La jeunesse veille aux grains

La défensive abitibienne avait intérêt à être concentrée sur sa tâche face aux Olympiques. Peu présent en troisième période la veille, Nathan Drapeau brillait par son absence, blessé.

Avec Jacob Gouchie et Eduard Bondar, Benjamin Cossette-Ayotte s’est assuré de conclure toute un premier week-end à domicile. Aux côtés du vétéran William Bishop, le jeune de 16 ans a emmagasiné les minutes de temps de jeu sur le jeu de puissance, le désavantage numérique et les missions défensives, prouvant son utilité sur les 200 pieds de la patinoire.

«C’est certain qu’il est déjà un gros atout pour notre équipe. On ne va pas se mentir, c’est déjà l’un de nos meilleurs défenseurs. Il est mobile et à l’aise partout sur la patinoire. On ne peut pas lui en demander plus dans ce match», avance Alexandre Guy sur la recrue.

L’apport de William Bishop vient jouer un rôle important dans l’entrée en matière du Trifluvien. Campé dans le rôle de grand frère dans le duo, il dépasse les attentes de plusieurs partisans et observateurs.

«On oublie qu’il a joué malgré une blessure durant la deuxième moitié de la saison, l’an dernier. Je considère qu’on n’avait pas encore vu le vrai William Bishop. C’est fatiguant d’avoir toujours le même bobo, mais il a eu tout l’été pour prendre soin de lui. Il représente une belle surprise et il nous donne plus que l’on croyait au départ. Ça prend des belles surprise comme cela si on veut avancer», souligne Maxime Desruisseaux.

Val-d’Or poursuivra sa séquence de matchs à domicile, vendredi prochain, en accueillant les Voltigeurs de Drummondville.