Ombre de l’une, lumière de l’autre, à la galerie du Rift

  • Publié le 29 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Dominic Lafontaine, de la Timiskaming First Nation, propose l’exposition PowWow où la lumière tient une place de choix. L’artiste montréalaise, Amélie Brisson Darveau, explore la part d’ombre. Les deux expositions sont présentées dans le noir du 28 avril 2023 au 17 juin 2023.

PowWOW est une installation lumineuse qui explore le spirituel via la manipulation et le réarrangement d’objets quotidiens selon Émilie B. Côté, directrice artistique et coordonnatrice des activités à la galerie du Rift. «Les œuvres sont constituées de matériaux de consommation à bas prix, principalement des lampes de poche DEL du Dollarama, jumelées à des lentilles photographiques pour créer des effets translucides et poétiques, a-t-elle indiqué. En empruntant des formes de symboles religieux, telle la croix ou le perlage anishnabe, l’artiste a voulu trouver l’éternel dans le temporel, élever le banal au niveau du spirituel.»

Dominic Lafontaine est un artiste, poète et musicien Algonquin de Timiskaming First Nation. Ses œuvres artistiques, souvent audacieuses, humoreuses et absurdes, explorent les notions d’identité, de sens et d’appartenance culturelle. Diplômé en Arts Visuels à l’Université d’Ottawa, il cherche à synthétiser sa connaissance de l’histoire de l’art autochtone avec des nouveaux médias afin de redéfinir le vocabulaire esthétique de l’art Anishnabe contemporain.

Une part d’ombre

La gestation de l’exposition Où allait mourir le bruit de la chanson, there came forth a dark and undefined shadow de l’artiste montréalaise Amélie Brisson Darveau a débuté à la lecture du passage « Lorsque Peter conclut le pacte, le diable s’empara de son ombre, la plia délicatement et la plaça dans sa poche.» de l’œuvre Histoire merveilleuse de Peter Schlemihl de l’écrivain Adelbert Chamisso. Il avait éveillé l’intérêt de l’artiste pour la matérialité de l’ombre.

«Cet ouvrage l’incita à explorer la densité, la consistance, la masse, les dimensions de l’ombre, a noté Émilie B. Côté. Cette exposition consiste en une installation où l’artiste s’intéresse à la texture de l’ombre dans les premiers films d’horreur, entre les années 1940 et 1950. Ces films, issus d’un contexte historique politiquement et économiquement « sombre », sont très pertinents dans leur jeu explicite de contrastes entre l’ombre et la lumière.»

En vitrine

En complément à ces deux expositions, les visiteurs pourront s’attarder dès l’entrée à Terre publique d’Audrée Giroux. C’est par la photographie que l’artiste cherche à capter le sensible et la douceur, l’authentique et le spontané, les textures et les contrastes. Dans la série Terre publique, elle s’intéresse aux dualités et met en relation le corps humain et le territoire. Originaire d’Angliers et maintenant établie à Rouyn-Noranda, Audrée Giroux poursuit sa quête d’authenticité à l’intérieur de sa démarche artistique.

Rappelons que la Vitrine Découverte est un espace dédié aux artistes émergents locaux qui vivent une expérience d’exposition dans un lieu professionnel pour une première fois.

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