Récolte de plus de 450 000$ pour la Guignolée des médias

  • Publié le 6 déc. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Chaque édition de la Guignolée des médias rappelle que l’arrivée de la période des Fêtes met les projecteurs sur les difficultés que traversent nos communautés. Et ce, même si le visage de ces difficultés évolue d’une année à l’autre. 

Sous le thème « La faim est si vite arrivée », cette 24e édition de la Guignolée des médias, pourrait rejoindre un nombre de plus en plus important de personnes souffrant d’insécurité alimentaire.  

Par exemple, d’après un récent sondage Omniweb Léger/La guignolée des médias, au cours des 12 derniers mois, au moins 61 % des Québécois ont vécu ou connaissent quelqu’un dont la sécurité alimentaire a été atteinte par un événement perturbateur tel qu'un accident, une séparation, une perte d'emploi, une éviction/relocalisation et 52% s'en retrouvent appauvris. Ces personnes touchées se trouvent à 34 % dans le groupe des 18-34 ans et 35 % des femmes québécoises n’ont plus confiance en leur avenir financier. 

« Qu'ils touchent directement les participants ou indirectement leur entourage, de tels épisodes ont le potentiel d'affecter plus d'une personne sur le plan financier, explique Éric Chalifoux, directeur-conseil de Léger. Par exemple, un enfant qui prend en main ses parents en raison de la maladie peut s'appauvrir, même s'il ne vit pas lui-même l'événement. » 

Toujours selon le même sondage, plus de la moitié des personnes qui ont traversé un événement perturbateur n’arrivent pas à retourner au niveau précédant cet événement.  

La journée de collecte de rue a permis de faire une grande différence pour chacune des municipalités, et ce, malgré la tempête. Les témiscabitibiens ont fait preuve d'une grande sensibilité face à l'insécurité alimentaire qui prend de plus en plus d'ampleur et ont démontré une très grande générosité.

La guignolée se poursuit jusqu’au 31 décembre. 

Voici donc les montants :

  • Amos = 65 155,28 $
  • La Sarre = 46 628,12 $
  • Malartic / Rivière-Heva = 20 786,09 $
  • Rouyn-Noranda = 152 000 $
  • Témiscamingue = 60 958,25 $
  • Val-d'Or = 101 450 $
  •  
  • Total pour la région = 446 997,74 $

 

Image
La récolte a été exceptionelle dans la région d’Amos.

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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