Remise de l’AMECQ : l’Indice bohémien rafle cinq prix

  • Publié le 2 mai 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Hugo Saez

Nominé dans 6 catégories, l’Indice bohémien est revenu avec cinq prix de la soirée annuelle orchestrée par l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) ce samedi 29 avril. 

« Quelque part il faut vouloir espérer, se donner l’illusion que l’on ne peut pas rester dans un constat sombre. C’est un appel à l’action et une forme d’espérance. Refuser le découragement, c’est déjà un bon pas vers l’action » : telle est la philosophie qui a poussée Lise Millette à se lancer dans l’écriture d’un texte d’humeur nommé « Vouloir espérer ». Ce récit, qui s’inspire entre autres de l’histoire d’Hauris Lalancette, colon de Rochebaucourt, a permis à cette dernière de décrocher le premier prix dans sa catégorie. « Réaliste, volonté et action » sont les termes qui collent à la pensée de l’autrice. 

Une famille d’exception 

« Malgré tout, c’est un optimisme qui n’est pas totalement fleur bleue. Sans dire que l’adversité n’existe pas, prenons-là à bras le corps et soyons des acteurs du changement. Donnons-nous les moyens d’espérer », nuance celle qui ne s’attendait pas à recevoir ce prix. Bien au-delà de la récompense, c’est sa passion pour l’écriture qui l’anime. « J’écris parce que j’aime ça, c’est une autre façon de réfléchir et de penser. C’est une question de s’arrêter, de se donner une pause pour aller chercher ce qu’il y a de profond à l’intérieur de nous-mêmes. Cela représente une façon de converser avec plein d’autres personnes, qui vont aussi prendre le temps de s’asseoir », révèle Lise Millette. 

Puisque le talent se transmet de génération en génération, sa fille, Vicky Bergeron, s’est elle-aussi démarquée. Du haut de ses 17 ans, l’étudiante de secondaire 5 a glané le troisième prix pour la photographie de presse. 

Image
Paru au cœur du numéro de décembre 2022 – janvier 2023, ce cliché a permis à Vicky Bergeron de remporter le troisième prix.

« Honnêtement je ne m’y attendais pas », témoigne la passionnée de photographie, qui a fait l’acquisition de son premier appareil photo lorsqu’elle était en secondaire 1. C’est d’ailleurs aux côtés de sa maman, alors en pleine entrevue avec le chapelier, que Vicky Bergeron a captivé le moment qui lui a permis de s’inviter sur le podium des récompenses. Un véritable travail d’équipe que mère et fille prennent plaisir à réaliser à de nombreuses occasions depuis leur installation en région.  

Dans les autres catégories, Philippe Marquis (premier prix pour la meilleure chronique, « Arsenic et compagnie », numéro de septembre 2022) et Dolorès Lemoyne de Feu Follet (premier prix pour la conception graphique, numéro de novembre 2022) ont contribué à la soirée victorieuse de l’Indice bohémien. Le journal de la région, qui compte près d’une centaine de bénévoles dans ses rangs, s’est vu décerner le deuxième prix du média écrit de l’année 2023. Des honneurs de taille lorsque l’on sait que 38 journaux étaient en lice et qui viennent récompenser le travail de celles et ceux qui « mettent en valeur le travail des gens d’ici » comme le rapporte Lise Millette. 

« Je félicite Lise Millette, Vicky Bergeron, Philippe Marquis et je les remercie de nous avoir offert leurs textes leur permettant de se démarquer parmi les meilleurs auteurs et autrices du Québec. Félicitations à Dolorès Lemoyne de Feu Follet pour le magnifique journal de novembre 2022 qui a su se distinguer une fois de plus, par son magnifique visuel », congratule Valérie Martinez, directrice générale de l’Indice bohémien. 

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