S’intégrer en faisant connaître sa culture

  • Publié le 5 mars 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Marguerite Mangoua, a quitté sa patrie, le Cameroun, voilà deux ans pour s’établir au Québec. Très impliquée dans sa communauté d’adoption, la jeune cuisinière nous raconte comment elle prend racine aux abords du lac Témiscamingue tout en souhaitant y faire venir ses deux enfants. 

« Je viens d’une très grande ville, ce qui m’a d’abord frappée ici c’est l’espace et les gens, relate Mme Mangoua. Ils sont accueillants, chaleureux, au travail comme à l’extérieur. Ils me font me sentir chez moi. Mais le plus grand choc à l’arrivée a été celui du climat. Même si je m’étais beaucoup documentée, c’est quelque chose qu’on n’arrive pas à imaginer, la neige, le froid. » 

Magui, comme l’appellent ses proches, était cuisinière dans son pays. Ici, elle travaille dans un établissement de restauration rapide. Par contre, ses fines connaissances de la cuisine de son pays d’origine sont souvent mises à contribution dans le cadre d’événements spéciaux liés au multiculturalisme et organisés par le Carrefour jeunesse emploi du Témiscamingue (CJET). Événements qui sont d’ailleurs très appréciés dans sa communauté d’accueil. Dans le cadre du Mois de l’Histoire des Noirs, en plus de contribuer à la préparation du buffet africain, elle a même participé à un défilé de mode mettant à l’avant-plan des tenues traditionnelles de son pays. 

« Même si je m’étais beaucoup documentée, c’est quelque chose qu’on n’arrive pas à imaginer, la neige, le froid »  

− Marguerite Mangoua 

Nouveaux horizons 

Quoiqu’elle avoue que cela prenne un certain courage pour quitter son pays Marguerite Mangoua ne regrette pas d’avoir fait le saut vers ce nouvel horizon. « Je souhaitais connaître autre chose, découvrir des choses nouvelles, confie-t-elle. Actuellement nous sommes en processus avec l’immigration pour faire venir mon fils et ma fille ici ». 

Selon Céline Girard, agente de développement multiculturel au CJET, autour d’une quinzaine de communautés africaines différentes sont représentées au Témiscamingue. Fait intéressant, uniquement à la maison qu’habite Marguerite Mangoua avec sept autres colocataires, trois communautés sont représentées, soit des Camerounais, des Ivoiriens et des Burundais. « Ici, les gens me font sentir chez moi et je ne suis pas trop dépaysée, car je suis aussi en contact avec des gens de ma communauté», s’est-elle réjouie. 

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