Sites miniers abandonnés : Québec investit en recherche

  • Publié le 2 nov. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Québec s’associe avec l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue afin de développer la recherche dans le but de trouver de nouvelles solutions à la décontamination de sites miniers orphelins. 

Les fonds serviront ainsi à des chercheurs pour que ceux-ci puissent mieux connaître les structures, les obstacles et les particularités des sites miniers orphelins pour mieux diriger leur décontamination.

Les sujets de recherche concerneront notamment les initiatives d'économie circulaire, la performance des sites miniers abandonnés restaurés, le traitement de l'eau de surface et l'implantation de végétation pérenne sur les sites restaurés.

Les préoccupations des communautés, le savoir traditionnel et les changements climatiques seront également pris en considération.

« Les sites miniers orphelins peuvent être très différents des sites actuels, car ils ont tous leurs particularités, comme les métaux extraits et les impacts des rejets sur l’environnement à long terme. Avec nos recherches en restauration de sites miniers, il nous sera possible de mieux connaître ces particularités et ainsi pouvoir faire des plans d’actions spécifiques à plusieurs types de sites abandonnés afin de mieux les restaurer », a expliqué la professeure à l’Institut de Recherche en Mines et Environnement de l’UQAT, Carmen Neculita.

Nommé ResMinA, le partenariat de recherche, qui regroupe l’IRME (UQAT) et le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), est d’ailleurs entré en vigueur en juillet 2023 et se terminera en mars 2028.  

 

Une annonce positive selon la Coalition Québec Meilleure Mine 

La Coalition soutient que l’annonce faite par le MRNF est un pas dans la bonne direction, mais qu’il faut bonifier les fonds nécessaires à la décontamination des sites miniers abandonnés, une tâche chiffrée à 1 200 000 000$ selon l’organisme.

« Investir dans la recherche en région pour la restauration minière est un pas dans la bonne direction qu’il faut amplifier. En parallèle, le gouvernement du Québec doit miser sur la réduction à la source des impacts miniers, plutôt que de chercher à accroître sans cesse le nombre de gisements exploités et tenter de réparer les pots cassés à fort coût en bout ligne », a d’ailleurs commenté le co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine, Rodrigue Turgeon.

La Coalition encourage également le gouvernement à exiger une contribution financière plus importante de l’industrie pour acquitter la dette du passif minier, même si les sommes sont destinées à réhabiliter des sites abandonnés par d’anciennes mines, toujours selon le principe pollueur-payeur. 

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