Trois séances d’information productives pour Onimiki

  • Publié le 22 mars 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Lucie Charest

Plus de 70 personnes ont assisté aux trois séances d’information publiques sur l’avancement du projet de minicentrales hydroélectriques dans le secteur sud du Témiscamingue. Le président d’Énergie renouvelable Onimiki S.E.C., en est ressorti plutôt enthousiaste.

« Je me sens très bien, je me sens très encouragé, on a eu de très bons échanges lors des rencontres, s’est réjoui David McLaren, président d’Énergie renouvelable Onimiki S.E.C. Ça nous enligne dans nos études, dans le développement de notre projet. » 

Autour d’une vingtaine de membres de Kebaowek ont d’abord assisté à la séance tenue au Community Center (DOME) le 19 mars. Approximativement le même nombre de membres de la communauté de Wolf Lake se sont déplacés à la salle Desjardins du Centre à Témiscaming le lendemain. Enfin, le jeudi 21 mars, un peu plus d’une trentaine de personnes se sont rendues à la salle Dottori pour participer à la séance d’information destinée aux citoyens de Témiscaming et de la MRC de Témiscamingue.  

En plus de ces trois rencontres publiques, des rencontres individuelles ont été offertes au courant de la semaine à différents groupes dont l’Organisme du bassin versant du Témiscamingue, des représentants du Conseil régional de l’Environnement, les Amis de la rivière Kipawa, des représentants du Parc Opémican, le Comité de Riverains du lac Tee. 

« Ce qu’on veut, c’est que nos études soient orientées aux bons endroits. Que ce soit un projet que tout le monde va être capable de vivre avec » 

 – David McLaren 

Projet bonifié 

Le projet, avoisinant les 475 M$, tel que présenté lors de ces trois séances d’information comprend la Centrale Onimiki Sud de 10 MW. Celle-ci est située à Témiscaming, elle remplace Onimiki 1. La Centrale Onimiki Nord, d’une capacité de 60 MW, est située à 30 km au nord de Témiscaming et 15 km au sud de Laniel. Le projet de centrale Onimiki 2 qui devait être réalisé au barrage Kipawa a été abandonné. Dans la bonification du projet, des ressources ont également été ajoutées afin de rehausser la fluidité de la circulation d’informations liées au projet Onimiki. 

« Tout projet a des impacts, rappelle M. McLaren. Nous, c’est dans la transparence qu’on veut fonctionner. Ce qu’on souhaite, c’est de diminuer les impacts, que ceux-ci soient acceptables pour la population, au niveau de nos trésors communs. »  

Échéancier 

Si le projet suit l’échéancier présenté lors de ces séances d’information, les travaux devraient débuter en 2026 pour une mise en service en 2028. Dès avril de cette année, un nouvel avis de projet sera présenté. La réalisation des inventaires environnementaux débutera ce printemps, ceux-ci se poursuivront jusqu’à l’automne 2024, moment où la démarche d’information et de consultation publique sera entreprise. Le dépôt de l’étude d’impacts est prévu pour l’été 2025. Celle-ci sera suivie du processus d’évaluation environnementale du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP). 

Pour le moment, les informations recueillies au courant de la semaine, tant dans les séances d’information publiques qu’individuelles seront colligées. D’autres séances d’information sont prévues aux quatre coins du Témiscamingue afin de tenir l’ensemble de la population bien au fait du développement du projet. 

Au cours des rencontres tenues cette semaine, M. McLaren a constaté que les préoccupations des communautés et des partenaires étaient similaires. 

« Le Témiscamingue, c’est notre richesse, nos cours d’eau, nos paysages, notre faune, nos loisirs, a-t-il conclu. Ce qu’on veut, c’est que nos études soient orientées aux bons endroits. Que ce soit un projet que tout le monde va être capable de vivre avec. » 

Image
Marc Morin, directeur d’Énergie renouvelable Onimiki S.E.C lors de la séance d’information tenue à la Salle Dottori du Centre à Témiscaming. En arrière plan, nous reconnaissons David McLaren.

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