Un journal social voit le jour en A-T

  • Publié le 23 mai 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Le journal social et communautaire l’Écritoire compte devenir une source de renseignements et de mobilisation pour les groupes communautaires et la population en Abitibi-Témiscamingue.

Pilotée par le Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue, en collaboration avec une coalition de groupes sociaux régionaux, l’Écritoire veut se positionner comme un média engagé, qui a principalement pour but de parler d’enjeux sociaux comme la pénurie de logements, le coût de la vie, l’itinérance et les préjugés.

« Ce qui est particulier de notre journal est que ce sont les gens qui vont nous donner les sujets sur lesquels ils veulent en apprendre davantage. On cherche vraiment une communication dans les 2 sens. Nous allons d’ailleurs faire circuler un tableau noir, que l’on appelle une écritoire, partout dans la région et les gens pourront littéralement y inscrire leurs sujets ou leurs préoccupations. Par exemple, l’écritoire pourrait être placée à la bibliothèque de La Sarre pendant 2 semaines avant de se déplacer à Val-d’Or. Ainsi, si des thèmes deviennent récurrents partout dans la région, on va savoir sur quoi se pencher pour les prochaines éditions », a commenté l’éditrice en chef du journal l’Écritoire, Isabelle Fortin-Rondeau, qui ajoute que la direction du journal espère placer une écritoire par MRC.

Les administrateurs confirment que le journal aura une édition trimestrielle, avec l’espoir de faire un minimum de 4 parutions par année.

« Présentement, c’est le RÉPAT qui assume les coûts de production du journal, qui paye l’imprimeur ainsi que les salaires. Nous n’excluons pas toutefois recourir à la publicité afin de pérenniser le journal à travers les années », a expliqué Isabelle Fortin-Rondeau 

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L’éditrice en chef du journal l’Écritoire, Isabelle Fortin-Rondeau

Ouvert aux dons…mais pas de la part de n’importe qui 

Conscient de son mandat de défense des droits et de dénonciation des injustices sociales, l’Écritoire n’exclut pas la participation financière d’entreprises ou de particuliers qui voudraient assurer le développement du média.

Toutefois, comme le rapporte le Coordonnateur du RÉPAT, Christian Millot, le journal se garde un droit de réserve sur ceux qui voudraient agir à titre de mécènes.

« C’est certain que nous allons accepter les dons, mais nous ne voulons pas que certaines entreprises utilisent le journal pour se donner bonne conscience dans tel ou tel dossier ou encore se faire du capital politique. Par exemple, on ne prendra pas l’argent d’une entreprise, minière ou autre, qui veut se faire de la publicité alors qu’elle fait de l’écoblanchiment. »

Christian Millot confirme que le journal a assez de fonds pour mener sa mission pendant au moins 2 ans avec son financement actuel.  

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Le lancement du premier numéro du journal l’Écritoire a été fait le 23 mai 2024 au Café Alto de Rouyn-Noranda, en présence de plusieurs représentants de groupes sociaux de la région.

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