Un nouveau programme au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

  • Publié le 18 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Hugo Saez

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines (CSMO Mines) lancent la nouvelle attestation d’études collégiales Technologie de mécanique industrielle sous la formule « alternance travail-études ». 

Cela faisait plus d’un an que le projet, aujourd’hui officialisé, était sur la table et discuté avec l’équipe du CSMO Mines. « Ce nouveau programme nous permettra de former des techniciennes et des techniciens dans un domaine en très forte demande dans la région. Surtout, le cheminement proposé, qui prévoit une rémunération des étudiantes et des étudiants pendant leur parcours, est un incitatif important qui nous aidera dans nos efforts de recrutement, notamment auprès de personnes qui souhaitent retourner aux études », étaye Julien Pierre Arsenault, directeur de la Formation continue du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. 

 

 « Un programme de formation novateur » 

Sept entreprises participantes de la région embaucheront les futurs étudiantes et étudiants au début de leur programme, afin de leur garantir une rémunération pendant toute la durée de celui-ci.  

Alors qu’il s’agit d’un corps de métiers où la présence d’hommes domine, ce projet a également vocation à féminiser la profession. « On peut observer qu’il y a encore une majorité d’hommes qui étudient et qui occupent des emplois techniques dans ce domaine. Nous souhaitons que les femmes développent un intérêt pour ce type de formation », poursuit Julien Pierre Arsenault. 

 

Des stages au programme 

 « Cette attestation d’études collégiales en Technologie de mécanique industrielle est une opportunité, notamment pour les femmes, avec la mise en place de conditions gagnantes et l’occasion d’obtenir un diplôme de qualité pour intégrer le secteur minier.  Les métiers de la mécanique industrielle font partie des métiers miniers les plus recherchés avec plus de 350 emplois à pourvoir d’ici les 5 prochaines années », appuie Suzie Therriault, directrice générale du CSMO Mines, en se basant sur l’Estimation des besoins de main-d’œuvre du secteur minier 2023-2028. 

Si la première année s’effectuera à distance avec des laboratoires en présentiel, la seconde est prévue en présence, sur le campus de Rouyn-Noranda. « Entre les deux, à l’été 2025, des stages en entreprises sont prévus, ce qui permettra à l’étudiante ou à l’étudiant de tester ses compétences et d’acquérir de l’expérience sur le marché du travail », détaille le directeur de la Formation continue du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.  

Dans la mesure où l’apprentissage s’étalera sur une moyenne de 23 heures par semaine, les étudiantes et étudiants pourront poursuivre leur cheminement professionnel à temps partiel et certains employeurs associés au programme permettront une libération du travail pour la durée de la formation. 

 

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