Le 7 septembre dernier, l’équipe du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue présentait au grand public son affiche originale et certains segments de la programmation de sa prochaine édition qui se déroulera du 28 octobre au 2 novembre prochain.   

C’est devant une salle pleine à craquer de cinéphiles, d’amis du festival, de partenaires et de membres des médias, que l’équipe du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue a tiré sur le grand drap noir pour dévoiler l’affiche 2023 de l’évènement. Applaudissements et réactions ont fusé de toutes parts. Sur place, on accueillait M. Gérard DuBois illustrateur et artiste graphique qui a réalisé cette conception originale inspirée des personnages de Lola-Lola du film l’Ange bleu et d’Arlette Thomas du film Cabaret de 1972.

La réputation de M. DuBois n’est plus à faire, alors qu’il a travaillé pour de prestigieux magazines tels que The New Yorker, Time, Rolling Stone, Le Monde et le New York Times. Il a également reçu plusieurs prix et distinctions tels que le prix du Gouverneur général du Canada, le Hamilton King Award et le Bologna Ragazzi Award.

« Il y avait l’idée, qui moi m’impressionne beaucoup, d’une 42e saison d’un festival. C’est vraiment pour moi quelque chose d’important. Je voulais, donc trouver un visuel qui soit inclusif et qui nous amène une certaine résonance classique, tout en étant moderne et de notre époque », mentionne l’artiste devant son affiche visuellement percutante.  

Brunch-conférence 

Ayant accueilli d’innombrables invités, le brunch-conférence du Festival du cinéma international est de retour cette année au grand plaisir de tous. L’évènement se tiendra le dimanche 29 octobre prochain au Centre des congrès en compagnie du réalisateur Charles-Olivier Michaud et l’écrivaine Kim Thùy. Lauréate de plusieurs prix littéraires prestigieux pour son roman Ru, Kim Thùy verra son œuvre adapté au grand écran par le réalisateur Charles-Olivier Michaud (Boomerang, M’entends-tu, Prémonitions). Le film sortira en salle à la fin du mois de novembre.

« Je sens que le brunch-conférence sera encore une fois cette année très populaire », mentionne Mélanie Nadeau, animatrice de la conférence de presse. L’activité sera animée par le cinéaste et professeur de cinéma, Martin Guérin.  

Crédit : Chloé Pronovost
Lors de l’annonce des invités du brunch-conférence, un tonnerre d’applaudissements s’est fait entendre au café-bar l’Abstracto, rendant le cofondateur Guy Parent visiblement fier.

Films d’ouverture et de fermeture 

Pour lancer cette 42e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, c’est le film L’Abbé Pierre – Une vie de combats qui sera présenté au public. Ayant connu un accueil chaleureux au Festival de Cannes et au Festival du film francophone d’Angoulême, l’œuvre sera présentée en première Nord-Américaine à Rouyn-Noranda le 28 octobre prochain. Le film est une œuvre biographique sur l’Abbée Pierre brillamment interprété par Benjamin Lavernhe.

« C’est un immense honneur et privilège d’être présenté en ouverture de cette 42e édition du Festival du cinéma international. J’ai entendu des merveilles sur ce festival, j’ai entendu dire que le public là-bas est chaleureux et cinéphile, donc je suis d’autant plus triste de ne pas pouvoir être parmi vous. Ce film est très important pour moi et j’espère qu’il le sera pour vous aussi », mentionne Benjamin Lavernhe par vidéo présenté en conférence de presse.

Ce film provenant de l’autre côté de l’Atlantique sera accompagné d’une œuvre locale lors de la soirée d’ouverture. Le film Chat mort des Rouynorandiens Annie-Claude Caron et Danick Audet sera également à l’affiche le 28 octobre prochain. Ce film de chez nous a déjà connu beaucoup de succès alors qu’il a remporté le Best narrative short film au Festival Tribeca de New York le rendant admissible aux Oscars. C’est l’œuvre Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles de Lyne Charlebois qui clôturera cette 42e édition de l’évènement. Présenté en première mondiale, le film raconte la relation passionnée entre le Frère Marie-Victorin et la jeune Marcelle Gauvreau. L’œuvre met de l’avant la passion des deux personnages principaux autant l’un pour l’autre que pour la nature.

« Vous allez découvrir le Frère Marie-Victorin et Marcelle Gauvreau comme vous ne pouvez pas imaginer ce qui est arrivé dans leur vie. Ce film est basé sur des lettres réelles qui se sont échangées pendant plusieurs années », mentionne le producteur, Roger Frappier.

Les fondateurs du Festival confirment que l’entièreté de la programmation cinématographique et des activités sera annoncée prochainement.  

Crédit : Chloé Pronovost
Le cofondateur Jacques Matte était fier de présenter les trois films de la soirée d’ouverture et de fermeture.