Une entente scelle la collaboration entre Agnico Eagle et deux Premières Nations

Le Conseil de la Nation Anishnabe de Lac Simon, le Conseil Anicinapek de Kitcisakik et Mines Agnico Eagle ont signé, le 10 juillet à Val-d’Or, une entente de collaboration liée aux activités de la mine Akasaba Ouest, située sur le territoire ancestral des deux communautés. 

Cette entente vise à renforcer les relations entre les parties et à favoriser une participation active des deux Premières Nations dans le développement et le suivi du projet minier. 

Elle prévoit notamment des mesures concrètes en matière de formation, d’emplois, de développement économique et de protection de l’environnement. 

Des mesures concrètes et un comité de suivi 

L’accord signé prévoit la mise en place d’un comité tripartite composé de représentants des deux Premières Nations et d’Agnico Eagle, chargé d’assurer la mise en œuvre des engagements pris. Chaque partie désignera également un coordonnateur afin de faciliter la coordination des actions prioritaires. 

Des contributions financières annuelles sont aussi prévues pour appuyer le développement durable des communautés et soutenir des projets structurants. 

« Cette entente, c’est d’abord une façon concrète de répondre aux besoins de nos gens, avec des mesures qui auront un impact réel dans la communauté. Pour moi, c’est aussi un legs que je laisse avec fierté et humilité, au nom de toute l’équipe qui a porté ce dossier avec sérieux au fil des années. J’espère que ce que nous avons construit ensemble servira longtemps à notre jeunesse », a déclaré le chef du Conseil des Anicinapek de Kitcisakik, Régis Pénosway.

Un pas vers une participation active et durable 

Le chef de la Nation Anishnabe de Lac Simon, Lucien Wabanonik, a insisté sur l’importance d’un rôle actif dans le projet minier. « La mine Akasaba Ouest se trouve au coeur même de notre territoire ancestral. Il était primordial pour notre communauté de ne pas seulement être consultée, mais de jouer un rôle actif dans le suivi et l’encadrement du projet. »  

Il souligne que l’entente signée « représente une avancée significative dans notre relation avec Agnico Eagle. Elle démontre qu’une véritable cohabitation est possible lorsque la reconnaissance des droits et des responsabilités des Premiers Peuples est au coeur du dialogue. C’est un exemple concret de ce que peut être la réconciliation, et un modèle dont d’autres entreprises pourraient s’inspirer ». 

De son côté, le vice-président Québec d’Agnico Eagle, Daniel Paré, a salué l’esprit de collaboration ayant mené à cette entente. « Grâce à l’engagement et les efforts soutenus de chacune des parties, nous sommes heureux de consolider cette entente et de renforcer nos relations avec le Conseil de la Nation Anishnabe de Lac Simon ainsi que le Conseil Anicinapek de Kitcisakik. 

De nombreuses initiatives verront le jour et avons hâte d’en observer les retombées positives pour nos organisations respectives. » 

Une vision commune pour l’avenir 

L’entente s’inscrit dans le Plan d’action pour la réconciliation publié en 2024 par Agnico Eagle, qui réaffirme sa volonté d’entretenir des relations durables et équitables avec les peuples autochtones. @R:Elle appuie aussi la volonté des deux conseils de devenir des partenaires de premier plan dans le développement minier de leurs territoires traditionnels, tout en respectant leur responsabilité de préservation pour les générations à venir.