UPA en Abitibi-Témiscamingue: inquiétude et espoir

Publié le 6 déc. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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L’UPA régionale demande à être davantage consultée par le gouvernement du Québec concernant l’avenir de l’agriculture dans la région.

Une dizaine de représentants de l’UPA de toutes les MRC de la région sont présentement à Québec afin d’assister au colloque, mais également pour se faire entendre par les autorités gouvernementales en ce qui concerne l’avenir de l’agriculture en Abitibi-Témiscamingue.

« C’est vraiment le dossier de l’assurance agricole qui est au cœur de nos demandes présentement », a confirmé le président de l’UPA régionale, Pascal Rheault.

« Nous avons eu une année horrible en ce qui concerne la production agricole : les feux de forêt, le manque de foin, les retards concernant le dédommagement de la financière agricole. Il faut que ça change. Nous voulons faire partie de la solution, et non seulement être consultés après que les décisions ont été prises », a renchéri le président.

Rappelons que les producteurs agricoles de la région ont connu l’une des pires saisons des soixante dernières années, principalement à cause de la sécheresse et des feux de forêt qui ont fait rage durant l’ensemble du mois de juin.

Des centaines d’animaux ont dû être déménagés à cause des incendies de forêt, ce qui a ajouté un fardeau économique à plusieurs fermiers touchés par la crise.

D’ailleurs, l’UPA régionale avait organisé une manifestation majeure devant les bureaux du député caquiste de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, le 26 avril dernier afin de signifier l’urgence de venir en aide aux agriculteurs locaux vis-à-vis les transformations et les difficultés que traversent ces derniers.

« Nous allons continuer de nous faire entendre. Il faut que le gouvernement du Québec reconnaisse nos difficultés et qu’il agisse en conséquence. Le fait d’être davantage consulté serait un pas dans la bonne direction », a conclu le président de l’UPA de l’Abitibi-Témiscamingue, Pascal Rheault.