UQAT : le compostage fait son entrée au campus de Val-d’Or

Publié le 11 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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ENVIRONNEMENT – Les bacs bruns ont fait leur apparition, ce lundi, au campus de Val-d’Or de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Les étudiants auront maintenant l’opportunité de convertir leurs résidus alimentaires en compost, au lieu de les envoyer à l’enfouissement.

L’université répond donc au défi de la MRC de La Vallée-de-l’Or, qui consistait à devenir la première organisation ou établissement d’enseignement supérieur du territoire à pouvoir collecter les matières organiques.

Pour y arriver, le campus a dû prendre la décision de centraliser sa gestion des matières résiduelles en enlevant les poubelles et bacs bleus de ses classes. Dorénavant, sept stations de tri répartis dans des endroits stratégiques seront à la disposition des étudiants.

«La démarche implique une collaboration étroite entre la direction, les responsables des ressources matérielles et les équipes d’entretien sur le terrain, pour sélectionner les bons équipements et réfléchir à la logistique interne de collecte. Afin de favoriser le succès d’un tel projet, des activités d’information et de sensibilisation auprès de la communauté universitaire seront aussi organisées dans les prochaines semaines», raconte le directeur du campus, Danny Pomerleau.

«Cette action demande un peu plus d’organisation dans un contexte professionnel qu’à la maison. Le défi lancé par la MRCVO nous a fourni une raison de plus de prioriser le projet, en commençant par le campus de Val-d’Or. L’objectif est ensuite d’implanter cette bonne pratique à l’ensemble de nos centres et campus», de dire le recteur Vincent Rousson.

Un défi réussi qui trouvera certainement écho dans la MRCVO, elle qui est le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue qui enfouit le plus de déchets. Selon Radio-Canada, chaque habitant de la Vallée-de-l’Or a produit environ 350 kilogrammes de déchets résiduels en 2022, ce qui est près de 90 kg de plus que celle du Témiscamingue, deuxième à ce niveau.