Val-d’Or : la Ville célèbre sa 500e réunion post-fusion

Publié le 18 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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MUNICIPAL – Le conseil municipal de la Ville de Val-d’Or était quelque peu sur son 31, lundi soir. Pour une 500e fois depuis la fusion (regroupement) de la ville en 2002, les conseillers étaient réunis à l’hôtel de ville pour faire avancer la machine municipale.

D’une manière sobre et en cravates, les huit conseillers et la mairesse, Céline Brindamour, ont souligné ce petit plateau historique, qui souligne l’inclusion des municipalités de Sullivan, de Dubuisson, de Val-Senneville et Vassan comme membre à part entière du territoire valdorien.

Une soirée qui avait une saveur spéciale pour l’actuelle mairesse, qui était la représentante du secteur de Sullivan lors du premier conseil post-fusion. De Fernand Trahan, à Pierre Corbeil jusqu’à elle-même, aujourd’hui, la première magistrate ne savait pas totalement dans quelle aventure elle s’embarquait, mais constate que le temps file à vive allure.

«Inévitablement, je me suis mise à penser au premier conseil avec des collègues de Vassan, Val-Senneville et Dubuisson. C’était assez impressionnant. Des dames comme Suzanne Couture-Bordeleau et Yolette Lévy et moi étions les trois femmes de ce conseil. Elles ont été mes mentors pendant mes premières années», affirme Céline Brindamour.

Le conseiller de Lac-Blouin/Centre-Ville, Benjamin Turcotte, a fait l’exercice de recenser près de 490 réunions auxquelles a participé la mairesse de Val-d’Or.

Une harmonie avec le temps

Lorsque le gouvernement du Québec a décrété la création de la fusion (regroupement municipal) qui allait composer le Val-d’Or de 2023, beaucoup de gens gravitant autour de la politique municipale avaient des interrogations sur la future transition. Pour ou contre, tout le monde a finalement trouvé son compte avec le temps, constate Céline Brindamour.

«D’autres conseillers craignaient un peu plus cette fusion, car ce n’était pas quelque chose qu’ils avaient choisi de faire. Par contre, il fallait voir les points forts. On avait accès à des services que nous n’avions pas dans les villages», affirme-t-elle.

Pour le secteur de Sullivan, ce regroupement avec Val-d’Or a notamment aidé à l’assainissement des eaux usées de l’île Siscoe.

«Je voyais que même si Sullivan était une municipalité très organisée, les citoyens pouvaient avoir accès à d’autres choses, par la force des choses…on aurait aimé s’occuper de l’assainissement des eaux, mais nous n’avions pas le même poids de taxe foncière qu’une grande ville pouvait avoir. Ç’a été mon premier gros dossier et ç’a fait le bonheur des gens de l’île».