Val-d’Or veut se projeter «au Prem1er Plan»

Publié le 14 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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ÉCONOMIE – Sept organismes économiques de Val-d’Or mettront la main à la pâte pour définir les orientations et la vision du développement économique. D’ici les prochains mois, le regroupement accouchera des premières lignes de «Val-d’Or au Prem1er Plan».

En préparation depuis près de six mois, ce travail de longue haleine a débuté avec 22 entrevues individuelles, six groupes de discussion et séances de travail, tous réalisés en collaboration avec une firme externe. Les citoyens seront aussi appelés à collaborer, via un sondage numérique.

Un grand rendez-vous économique aura lieu en mai prochain sous forme d’une demi-journée de réflexion avec les acteurs et partenaires clés.

«Cette démarche est dans les pensées depuis un moment. On est rendu là. Si on veut mettre Val-d’Or en avant-plan, ça prend une vision et des aspirations. Ce plan va nous guider sur divers aspects et enjeux», indique la présidente de la Chambre de commerce de Val-d’Or, Valérie Gourde.

Aux prises avec des enjeux de pénurie de main-d’œuvre, d’approvisionnement, de déficit dans les logements et de revitalisation du centre-ville, Val-d’Or doit aussi faire face à la montée du commerce en ligne, qui donne du fil à retordre aux commerçants locaux.

«C’est terrible ce que les entreprises ont dû vivre avec la pandémie. On essaye de l’oublier, mais même si elle a le dos large, elle a amené des problèmes qui durent depuis au moins quatre ans. En Abitibi-Témiscamingue, la vitalité économique est là. Un moment donné, il faut aller au-delà des problèmes», avance la mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour.

Une identité mise à jour

Présent lors de la présentation média de «Val-d’Or au Prem1er Plan», le commissaire industriel à la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, Jean-Yves Poitras, précise qu’il n’y a aucun message politique à travers cette démarche. Il a ajouté qu’il faut que la communauté sache qui elle est, et ce, de manière cartésienne et pragmatique, sans entrer dans les émotions.

Pour Valérie Gourde, l’exercice en place donnera un élan supplémentaire à la ville, qui possède un très grand potentiel socioéconomique, selon elle.

«Pour mettre en place des projets structurants, ça prend une vision constatée commune. Ça prenait une démarche avec l’ensemble de ces organismes et mettre les idées en commun, tout comme avec les gens, les organisations et les entreprises qui contribuent à notre société», affirme-t-elle.