Victoriaville met fin aux espoirs des Huskies

Publié le 20 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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HOCKEY JUNIOR – Les Huskies de Rouyn-Noranda ont échoué dans leur objectif de ramener la série à l’Aréna Glencore. Les Tigres de Victoriaville ont terminé le travail en cinq parties avec un gain de 5 à 3, vendredi soir, au Colisée Desjardins.

L’équipe la plus âgée de la LHJMQ échoue donc dans sa tentative d’aller chercher un troisième championnat en neuf saisons. Ce revers signifie également la fin de la carrière junior du Valdorien Anthony Turcotte, ainsi que Jérémy Langlois et William Rousseau.

Pour une quatrième fois en sept ans, les représentants des Bois-Francs viennent contrecarrer les plans d’une formation abitibienne, alors que Victoriaville avait notamment battu Rouyn-Noranda et Val-d’Or lors de sa conquête de 2021.

En attendant de faire leur bilan, les Huskies devront faire de gros décisions et du mouvement de personnel durant la prochaine saison morte. Avec 13 membres du club qui seront admissibles à des postes de 20 ans en 2024-2025, seulement trois d’entre eux pourront enfiler l’uniforme noir et rouge.

Un départ lent

Attisés par l’odeur du sang d’une meute en mauvaise posture, les Tigres ont réservé leur meilleur départ de la série pour le match #5. Dès les sept premières minutes de jeu, les Félins ont pris d’assaut le filet de William Rousseau pour faire 2 à 0.

Souvent en avance malgré la tenue de la série jusqu’ici, la meute avait maintenant le mandat de remonter à la surface pour espérer rester en vie. Samuel a conclu une excellente deuxième moitié de première période pour les Abitibiens, en battant Nathan Darveau d’un tir voilé.

En possession de trois avantages numériques lors de l’engagement médian, les Huskies ont raté leurs chances de niveler la marque. Pire encore, Alexis Bourque (2e du match) a redonné une priorité de deux buts aux locaux, juste avant le second entracte.

La troupe de Carl Mallette s’est donné une option sérieuse pour la victoire grâce à un tir de pénalité de Pier-Olivier Roy (pendant un désavantage numérique) et au 11e des séries de Maxime Pellerin (7e contre Rouyn-Noranda).

Avec 11 minutes à faire pour concocter un miracle, Rouyn-Noranda a bien tenté de créer quelque chose lorsque Savoie et Andreï Loshko ont amorcé une remontée. Une tentative rendue vaine par le manque de temps au tableau indicateur.