Yves Bédard : un leader en éducation, un père avant tout

  • Publié le 9 juin 2025 (Mis à jour le 10 juin 2025)
  • Lecture : 3 minutes
L’ancien directeur scolaire Yves Bédard, dans un rôle qui le définit plus que tout : celui de père.

CP : Gracieuseté
L’ancien directeur scolaire Yves Bédard, dans un rôle qui le définit plus que tout : celui de père. CP : Gracieuseté

À Rouyn-Noranda, Yves Bédard n’est pas seulement un visage bien connu pour son implication dans le milieu scolaire et dans les festivités du 100e de la ville, il est aussi, et surtout, un père profondément engagé.

Récemment retraité, l’ancien directeur du Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda profite de ce nouveau chapitre pour s’impliquer davantage dans la vie communautaire.  

À l’occasion de la fête de Pères, nous avons rencontré cet homme dont l’engagement familial va bien au-delà du foyer, il partage avec nous son aventure.  

Pour M. Bédard, devenir père a toujours représenté le plus grand bonheur de sa vie. Un rôle marqué par un amour profond et inconditionnel. « C’est aussi toute la charge du monde sur ses épaules, et que l’enfant est complètement sans défense et qu’il dépend entièrement de nous », déclare-t-il. Avant toute chose, c’est un travail colossal.  

Peu importe ses responsabilités, il trouvait généralement le temps pour son fils Arnaud, aujourd’hui âgé de 25 ans et animateur à Rythme FM à Trois-Rivières.  

Que ce soit pour aider aux devoirs, assister à un spectacle scolaire ou simplement discuter autour d’un repas, Yves Bédard a toujours fait de la présence une priorité. Il a su préserver l’équilibre entre ses fonctions professionnelles à l’époque et son rôle de parent. Il a maintenu un appui constant auprès de sa famille. 

Aujourd’hui, Yves Bédard se remémore avec tendresse les premiers instants partagés avec son fils Arnaud.  

 

Yves Bédard
Photo gracieuseté

« Quand un enfant vient au monde, les premières secondes sont magiques, confie-t-il. Si un jour je perds la mémoire, ce sera sans doute l’un des derniers souvenirs à me quitter. » 

Devenir parent, c’est aussi se poser mille questions  

Toujours selon M. Bédard, « être père, c’est porter une responsabilité nouvelle, souvent accompagnée de réflexions profondes sur sa place, son rôle, et la manière de l’assumer pleinement ».  

Cette réflexion s’est imposée dès la naissance de son fils Arnaud. Une relation unique s’est rapidement tissée entre eux. Elle demeure intacte. Même si Arnaud a quitté la maison depuis quelques années pour s’installer à Trois-Rivières, ils sont toujours en parfaite communication. « On se parle tous les jours », raconte-t-il.  

La famille reste très soudée. Ils se voient régulièrement. « On est tous des passionnés de culture. On partage cet amour-là, c’est précieux », ajoute-t-il. Et la proximité entre le père et son fils n’a jamais faibli. 

« On a une relation privilégiée. On est vraiment chanceux. À 25 ans, Arnaud tient encore à rester aussi proche de nous. » 

Yves Bédard accompagné de sa famille.
Un père et son fils, unis par une relation tissée dans le respect et la confiance.
CP: Gracieuseté

L’éducation au quotidien 

Éducateur dans l’âme, M. Bédard a toujours favorisé un climat de confiance et de dialogue à la maison, plutôt que d’imposer une voie. Il a toujours encouragé l’autonomie, la curiosité, l’engagement communautaire, la reconnaissance et le respect. Cette approche, teintée de bienveillance, a grandement contribué à forger la personne que son fils est devenu.  

Dans un monde où les modèles familiaux évoluent, l’histoire d’Yves et Arnaud Bédard rappelle que la véritable richesse réside dans les relations humaines authentiques, celles qui se tissent dans le quotidien et se nourrissent de valeurs partagées.  

« Être généreux, être à l’écoute, être respectueux, être fidèle à ses amis, sa famille, se tenir debout et croire en ses rêves » c’est tout ce que monsieur Bédard espère dire à son fils Arnaud. 

Devenir parent est un apprentissage constant. Yves Bédard le souligne : il n’existe pas de formation pour être un bon parent. Cependant, il insiste sur l’importance de savoir dire « non » dans certaines situations. Cette capacité à poser des limites est essentielle pour guider l’enfant et lui offrir un cadre sécurisant. 

Selon lui, c’est dans ces moments de refus réfléchis que se construit une éducation bienveillante et structurante. 

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