Derrière l’écran : les visages du Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue

Depuis plus de 40 ans, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue attire des cinéphiles venus de tout le Québec et même au-delà. Or, derrière les projections, les soirées et les récompenses se cache une véritable équipe dévouée.

Créé en 1982 par Jacques Matte, Louis Dallaire et Guy Parent, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue célébrera, du 25 au 30 octobre, sa 44^e édition.

« Ce qui, il y a 44 ans, était déjà une idée grandiose est aujourd’hui encore présent grâce à la vision et à la persévérance de ces trois grands hommes », confie Hélène Théberge, directrice générale de l’événement. Les trois fondateurs, toujours actifs dans l’organisation du festival et dans sa programmation, sont la mémoire vivante de cette incroyable aventure culturelle et humaine.

Une nouvelle équipe dévouée

Si le parcours du Festival est solide, son avenir repose aussi sur une équipe entièrement renouvelée cette année. Recrutés dès août, les membres travaillent trois mois intensément pour préparer la nouvelle édition. « Ce sont les travailleurs de l’ombre, qu’on oublie parfois », souligne encore Hélène Théberge, qui vit sa première édition comme directrice générale.

L’équipe derrière cette organisation d’ampleur se distingue par sa diversité de parcours. De Marie-Claude, responsable des activités parallèles, à Charlotte, jeune spécialiste de la communication formée dans la région, en passant par Anne-Marie, bras droit de la direction aux partenariats, toutes et tous apportent leurs idées et leurs expertises.

Et les rôles sont nombreux. Stéphanie veille à la billetterie et aux archives, tandis que Valentin gère la logistique technique des films. Louise, ancienne employée d’Air Canada, orchestre quant à elle les déplacements des invités. « Tous ces postes sont stratégiques et importants. Sans eux, rien ne serait possible. »

Enfin, des collaborateurs externes comme les graphistes de Feu Follet ou l’équipe de techniciens du Théâtre du cuivre, dirigée par Barnabé Pomerleau et soutenue par Lyne Rioux, complètent le tableau.

L’esprit bénévole

Enfin, impossible d’évoquer le festival sans parler de ses bénévoles, une trentaine en tout qui, pour plusieurs, s’investissent depuis des décennies. « Ce ne sont pas de simples bénévoles, c’est un véritable comité d’accueil », insiste la directrice, fière de pouvoir compter sur cette cohorte de passionnés. Retraités ou amateurs qui prennent leurs vacances pour participer, ils contribuent à la réussite du festival tant dans son organisation que dans sa réputation. Cette équipe est chapeautée par nulle autre que Josée Lapolice, administratrice et membre indispensable de l’équipe.

À côté des projections, le festival a su se professionnaliser, notamment avec la Watch, un événement dans l’événement dédié aux rencontres entre jeunes créateurs et professionnels du milieu. Un moment hors du temps voué à la transmission entre générations de cinéastes, dans l’atmosphère intimiste d’un chalet abitibien.

À propos du Festival

Véritable célébration du cinéma sous toutes ses formes, le Festival présente, pour l’ensemble de ses activités, plus de 100 productions en provenance d’une trentaine de pays. Courts, moyens et longs métrages, documentaires, films d’animation et de fiction; le Festival vous en met plein la vue!

L’événement se distingue par la qualité de sa programmation variée, par son encadrement technique impeccable, ainsi que par sa structure d’accueil unique et sympathique. Il propose une programmation de qualité, riche en primeurs et en formes cinématographiques variées, ce qui permet aux cinéphiles de jeter un regard éclairé sur la production cinématographique internationale.

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