LHJMQ : le commissaire Cecchini effectue sa première visite en Abitibi-Témiscamingue

  • Publié le 19 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

HOCKEY JUNIOR – En plein milieu d’une tournée des 18 marchés de la Ligue de hockey Maritimes Québec, le commissaire Mario Cecchini était de passage à Rouyn-Noranda (jeudi) et à Val-d’Or (vendredi) pour une première fois depuis son arrivée en poste, au printemps dernier.

Souhaitant prendre le pouls des différentes organisations, le dirigeant voulait prendre le temps de visiter les amphithéâtres de sa ligue, dont l’Aréna Glencore et le Centre Agnico Eagle.  

Dans les plans du circuit avant que la pandémie ne vienne tout mettre sur pause, la venue des bandes flexibles, qui seront un standard dans les arénas, pourrait se concrétiser d’ici trois ou quatre ans.  

Toujours en remise sur pieds après la crise sanitaire, la LHJMQ connait une augmentation d’environ 6,5% dans son achalandage, par rapport à l’an dernier. Sur les 18 formations, 15 sont en hausse, une demeure stable et seulement deux sont en baisse.  

«Ce que je veux faire passer comme message, c’est d’amener les communautés à apprécier le cycle du hockey junior. Les trois années qui mènent à viser un championnat, c’est plaisant de voir les jeunes se développer. On oublie parfois qu’ils ont 16, 17 et 18 ans. Si y’a une chose qu’on peut envier aux Américains, c’est leur support envers le sport non professionnel. J’aimerais qu’on voie des foules plus égales, car c’est un spectacle solide». 

Acteur principal dans la réglementation beaucoup plus sévère des bagarres dans la LHJMQ, le principal intéressé constate les effets positifs de ces changements.  

Après un peu moins de 400 matchs joués au travers de la ligue, seulement 21 bagarres ont été compilées. Ironiquement, l’une d’entre elles a éclaté lors du match de jeudi soir entre le Drakkar de Baie-Comeau et les Huskies de Rouyn-Noranda, un match auquel assistait le commissaire, à l’Aréna Glencore. 

«Hier, on a exactement été témoin de ma crainte par rapport aux bagarres : selon les chiffres, on avait 25 livres de différence et c’était une recrue de 16 ans (Jabez Seymour) contre un joueur de 19 ans (Leighton Carruthers). Dans le feu de l’action, je comprends que tout le monde pense qu’il n’y a aucune différence, mais une telle différence est dangereuse. Quand j’ai vu un joueur tomber sans son casque, ça arrive vite. C’est ce qu’on ne veut pas voir», défend-il. 

Grandir à 16 ans 

Lors du point de presse, le commissaire Cecchini se disait véritablement surpris de la sortie de deux directeurs généraux d’établissements scolaires de la province (le Collège Charles-Lemoyne et le Séminaire Saint-François), qui s’opposaient catégoriquement au rappel de jeunes hockeyeurs de 16 ans à la suite de la fenêtre des transactions de la LHJMQ. Une période de l’année qui correspond au milieu de l’année scolaire. 

Dans sa chronique, Martin Leclerc de Radio-Canada mentionne que cette pratique entraîne non seulement des bouleversements académiques et personnels chez ces adolescents, mais aussi un effet domino dans des niveaux inférieurs. 

Présentement dans un processus de rajeunissement, les Foreurs ont notamment rappelé l’attaquant de 16 ans, Jordan Labelle (Vikings de Saint-Eustache), pour terminer l’année en Abitibi-Témiscamingue. 

«Je n’ai pas aimé les mots utilisés par certaines écoles dans cette chronique, et c’est venu me chercher. C’est complètement faux et je pourrais vous en parler pendant tout l’après-midi. On est déjà en réflexion, car pour tous les joueurs de 16 ans, le volet scolaire est hyper important», ne cache pas M. Cecchini. 

Dès le mois d’août dernier, des responsables du circuit M18 AAA ont rencontré le dirigeant pour parler notamment de ce sujet. Celui-ci veut aussi travailler de concert avec le directeur général de Hockey Québec, Jocelyn Thibault, pour trouver une solution collective. 

«On va accoucher de quelque chose. Aujourd’hui, je ne sais quoi, mais je sais qu’on va mettre en place quelque chose qui va satisfaire tout le monde. C’est rare qu’une décision hockey se décide à 18-0 à la table des gouverneurs, mais c’en sera une qui sera pour le bien de ces jeunes», visionne le commissaire. 

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