19 février 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

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©Photo - Facebook

L’accusé Stéphane Morin, 55 ans, de Val-d’Or.

Devant la juge Denise Descôteaux, l’avocat de la défense, Me Pierre Grygiel, et le procureur de la Couronne, Me Jonathan Carignan (qui représentait son collègue Me Christian Leblanc), ont convenu que l’individu de 55 ans subira son enquête préliminaire le 2 mai prochain au palais de justice de Val-d’Or.

Cette étape des procédures sert à déterminer si la Couronne détient suffisamment de preuves pour justifier la tenue d’un procès. Trois témoins devraient être entendus à l’enquête préliminaire de Stéphane Morin, audience dont la durée prévue est de quatre heures.

La semaine dernière (le 11 février), au palais de justice de Rouyn-Noranda, le juge Richard Grenier, de la Cour supérieure, a ordonné que Morin demeure détenu pour toute la durée des procédures judiciaires, à la suite de son enquête sur remise en liberté.

Rappelons que le Valdorien fait face à l’accusation la plus grave du Code criminel, celle de meurtre au premier degré, à l’endroit de Serge Paré, 61 ans, lui aussi de Val-d’Or, pour un événement survenu le 11 septembre dernier dans un chalet du lac Opawica, près de Desmaraisville, au nord de Lebel-sur-Quévillon.

Lors de son arrestation, à la mi-septembre, Morin avait d’abord été accusé de meurtre au deuxième degré (non prémédité), avant que l’accusation ne soit modifiée pour meurtre au premier degré en novembre après l’ajout de nouveaux éléments de preuve. S’il est reconnu coupable de meurtre prémédité, l’accusé écopera donc de la peine automatique de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins 25 ans de détention.