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08 mars 2019

Lac Abitibi en péril: à qui ou quoi la faute?

Lac Abitibi

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Le lac Abitibi, déjà très peu profond, pourrait devenir un marrais si rien ne change.

Bien qu’il ait identifié un problème important dans les lacs et les rivières du bassin versant du lac Abitibi, l’Organisme de bassin versant Abitibi-Jamésie (OBVAJ) soutient qu’il n’est pas en position d’identifier les causes de cette pollution.

«Ce que l’on sait, c’est que les causes principales de l’eutrophisation des lacs sont liées à la présence de phosphore et d’azote», a indiqué le directeur de l’organisme, Oumarou Daouda. 

Un des facteurs principaux de la pollution de l’eau de surface vient du ruissellement de fertilisants, d’engrais ou de déjections animales vers les lacs et les rivières. Ce ruissellement est causé par la pluie qui touche le sol contenant ces différentes matières et qui s’écoule vers une source d’eau, soit par un fossé, un chenal ou une lisière sur le terrain. 

Or, à qui revient la responsabilité de trouver les coupables? Du côté de la MRC d’Abitibi-Ouest, le nouveau schéma d’aménagement devrait contribuer à mettre en place des éléments préventifs comme des bandes riveraines. Il ne peut toutefois empêcher un agriculteur de faire son travail. 

Une solution efficace et abordable, mais… 

Afin de ralentir ce processus, la mise en place de bandes riveraines est un des moyens les plus efficaces et abordables. Une bande riveraine consiste en une zone ayant un diamètre de 3 mètres ou plus qui sépare la rive d’un cours d’eau à la zone utilisée par l’homme. Ces bandes peuvent être constituées de différents éléments: arbres, arbustes, hautes herbes, etc. 

Selon le schéma d’aménagement de la MRC d’Abitibi-Ouest, les zones agricoles devraient être munies d’une bande riveraine d’au moins trois mètres. 

Pour les agriculteurs, les bandes riveraines peuvent être désavantageuses puisqu’elles empiètent sur du sol qui pourrait être exploité et valorisé. Parce qu’ils refusent de se conformer aux normes, certains agriculteurs se retrouvent donc en infraction à cet égard. 

Une pratique à proscrire 

Bien qu’il puisse sembler être une bonne chose à première vue, l’accès direct aux cours d’eau par le bétail est également une pratique à proscrire en raison des risques graves qu’elle comporte pour l’environnement. 

Lorsqu’un animal accède à un ruisseau ou une rivière, ses déjections se retrouvent directement dans l’eau. Ce problème peut sembler mineur à petite échelle, mais lorsqu’un troupeau complet se retrouve dans le cours d’eau, l’apport excessif en matières organiques devient problématique et se transporte vers le lac le plus proche. 

 

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