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20 mai 2020

Les chirurgies moins urgentes ont repris dans la région

Plus de 2200 requêtes sont en attente

Chirurgie

©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le volume de chirurgies pourra se situer entre 40 et 70% de ce qu’il était avant la pandémie.

Après avoir maintenu un niveau d’activités sous les 40% depuis le début de la pandémie de COVID-19 pour se concentrer sur les interventions urgentes et semi-urgentes, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a pu recommencer à faire des chirurgies moins urgentes la semaine dernière.

C’est ce qu’a indiqué Dre Annie Léger, directrice des services professionnels, lors du point de presse quotidien du CISSS, le 19 mai. Québec a autorisé les établissements de santé à passer au niveau 2, soit une reprise des activités se situant entre 40 et 70% du volume pré-pandémie. Plus de 2200 requêtes pour des chirurgies sont en attente dans la région.

«On a recommencé la semaine dernière à ce nouveau palier. Avant, nous étions à moins de 40%. C’est une reprise des activités autant au niveau des chirurgies que des cliniques spécialisées. L’enjeu, c’est de choisir les chirurgies qui doivent être faites en urgence, donc un système de priorisation a été mis en place. Il faut aussi regarder toute la trajectoire de nos patients. C’est la même chose pour les cliniques externes. Ce qui permet de respecter la distanciation, c’est qu’on fait encore beaucoup de consultation téléphonique. On en fait un peu plus en présentiel qu’avant… et ça va s’en aller en augmentant progressivement», a-t-elle notamment expliqué.

Pour éventuellement passer au niveau 1, soit la reprise de 100% des cas comme avant la pandémie, l’enjeu principal demeure la distanciation physique. «On est en train de réfléchir et voir comment on pourra faire plus de présentiel tout en maintenant la distanciation. C’est donc normal de recevoir encore des rendez-vous téléphoniques avec le médecin. Certains ont aussi commencé la télésanté, avec un Zoom», a précisé Dre Léger.

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Jamais arrêté

Par ailleurs, le CISSS rappelle que les chirurgies n’ont jamais cessé dans ses hôpitaux depuis le début de la pandémie. «On a toujours fait des chirurgies, et ce, dans toutes les spécialités. On y va en fonction des urgences et le fait que la chirurgie ne peut être reportée ou n’est pas un cas électif. La cancérologie est toujours notre priorité numéro un ainsi que toutes les pathologies qui peuvent entraîner un préjudice pour les usagers. Avec un système de priorisation, on fait ce qui est urgent et semi-urgent. On en fait maintenant un peu plus. On a commencé à faire des cas plus électifs, mais avec plusieurs critères de priorisation», a fait valoir Dre Léger.

Elle reconnaît toutefois que certains types d’interventions représentent des enjeux particuliers, ce qui est le cas pour plus de 700 chirurgies en attente. Par exemple, il est difficile dans la situation actuelle d’aller de l’avant avec des chirurgies qui représentent un important volume dans une journée. «Pour les cataractes, ce n’est pas aussi rapide qu’avant la COVID, parce que c’est un volume assez important qui doit passer au bloc opératoire. On parle de 16 cas par jour. On est en train de réfléchir à comment on va s’attaquer à ça dans la nouvelle réalité», précise-t-elle.

Les chirurgies orthopédiques et bariatriques présentent aussi un enjeu avec des besoins plus lourds. «Un remplacement de genou ou de hanche nécessite une plus longue hospitalisation et de la réadaptation. Elles impliquent plusieurs autres services. Ça nous emmène à faire un moins grand volume de ce type de chirurgie, mais on doit trouver les moyens d’en faire plus», a insisté Dre Annie Léger.

 

Pas de chirurgies de l’extérieur

S’il a été évoqué que des chirurgies moins urgentes de la région de Montréal pourraient être effectuées dans des hôpitaux froids, où il n’y a pas de cas de COVID-19, il n’est pas question pour le moment que ce soit dans des régions aussi éloignées que l’Abitibi-Témiscamingue. Selon Dre Annie Léger, si jamais ça devait être fait, ce serait d’abord dans des hôpitaux froids en périphérie des grands centres. «Pour l’instant, il n’est pas question de nous envoyer, dans une région éloignée comme la nôtre, des patients de Montréal», a-t-elle assuré.

 

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