Société
Retour23 juillet 2022
Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@lexismedia.ca
Miss Universal : une amossoise parmi les stars
Valérie Roy couronnée

©Gracieuseté - Valérie Roy
Valérie Roy (à gauche) lors de la compétition Miss Universal Petite
La modèle originaire d’Amos, Valérie Roy, termine 3e au concours Miss Universal Petite, qui s’est tenue à Cozumel, au Mexique, entre le 7 et le 11 juillet.
« Ce concours n’est pas simplement une affaire de costumes et de maquillage. Nous sommes jugés sur notre implication sociale, nos valeurs ainsi que notre cheminement ». Valérie Roy, 39 ans et mère de deux enfants, s’est placée 3e dans la catégorie Petite (moins 167 cm.) chez les 27-47 ans. L’Amossoise était l’une des trois représentantes du Canada dans la compétition internationale. «Nous étions environ une vingtaine de finalistes. Il y avait des Américaines, des Cubaines, des Espagnoles, des filles de tous les pays. Je suis vraiment contente d’avoir terminé en 3e place. C’est vraiment quelque chose de fantastique», de dire la principale intéressée. Cette reconnaissance arrive à point nommé pour Valérie Roy, qui avait, par ailleurs, remporté la 1re place du concours Miss Canada Globe en 2021. Cette victoire lui avait permis de représenter le Canada au concours Miss Universal Petite de 2022.

©Charlène Gilbert
Valérie Roy, entourée de ses deux enfants
Une expérience enrichissante
Valérie Roy croit que cette expérience l’a fait énormément grandir et lui a fait réaliser l’importance d’être plus qu’une «belle fille». « Quand tu es jugée sur ta vision de la vie et tes valeurs et que tu gagnes un tel prix, ça va beaucoup plus loin qu’être simplement belle. J’ai réalisé maintenant qu’il est possible d’avoir des rêves et de les réaliser. J’invite toutes les jeunes filles de la région de tenter leur chance dans un concours du genre, car on ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est important de toujours garder confiance en nous et j’espère, humblement, servir d’exemple pour celles qui voudraient relever un pareil défi.» Mme Roy soutient toutefois qu’il faut rester réaliste face aux débouchés que peut donner une reconnaissance dans ce type de concours. «J’ai été chanceuse, car j’ai pu obtenir un petit contrat dans une agence de mode. Toutefois, je dois dire qu’il est très difficile, sinon impossible, de vivre de ce genre d’événement.» Valérie Roy confirme qu’elle participera à une autre compétition du genre dès cet automne.
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