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12 mai 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Une délégation de l'Abitibi-Témiscamingue à l’Assemblée nationale

Municipalités, chambres de commerce et autres intervenants régionaux ont multiplié les rencontres

Délégation AT-Québec

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les membres de la délégation de l’Abitibi-Témiscamingue ont multiplié les rencontres avec les ministres et leurs cabinets mardi dernier, à Québec.

À l’invitation du ministre responsable de la région, Mathieu Lacombe, une délégation formée d’élus, de représentants des chambres de commerce et d’autres intervenants de l’Abitibi-Témiscamingue s’est rendue à Québec, mardi dernier (9 mai), pour une série de rencontres ayant pour but d’aller porter leurs dossiers auprès de divers ministres et leurs cabinets. 

Il s’agissait d’une première pour la région au niveau québécois, la région avait fait le même exercice à Ottawa il y a quelques années.  «Cette journée était nécessaire et bénéfique, affirme d’entrée de jeu la Directrice générale de la Chambre de commerce de Val-d’Or, Hélène Paradis, résumant le sentiment des intervenants à qui le Citoyen s’est adressé.  L’ensemble du territoire en a profité.» 

Au total, la délégation a rencontré huit ministres et certains membres des cabinets d’autres ministères: Habitation, Affaires municipales, Affaires autochtones, et bien d’autres.  «C’était une très belle occasion pour l’Abitibi-Témiscamingue de parler d’une seule voix, déclare le maire d’Amos, Sébastien d’Astous, qui était sur place à titre de président de la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue.  Les élus provinciaux ont aussi semblé apprécier le fait qu’on se déplace à Québec pour se faire entendre.» 

Des dossiers «communs» 

Les membres de la délégation s’étaient entendus d’avance pour porter des dossiers communs devant les divers ministères.  «Nous avons mis de l’avant des dossiers comme le logement, les redevances minières et la halte routière de la Réserve faunique La Vérendrye, indique Hélène Paradis.  Nous avions des enjeux à faire valoir qui sont spécifiques à une région-ressource.»  M. d’Astous abonde dans le même sens.  «On n’était pas là pour des dossiers comme la santé, précise-t-il.  On voulait que nos réalités soient prises en compte lorsque le gouvernement Legault établit ses politiques.  Par exemple :  l’étalement urbain.  On sait que l’approche du gouvernement est de densifier les villes, mais c’est quelque chose qui ne nous convient pas ici.  Le mur à mur, ça ne nous sert pas bien.» 

Pierre Dufour participe 

Les députés caquistes de la région ont aussi offert leur coup de pouce à la délégation.  «On travaille tous au développement de l’Abitibi-Témiscamingue, et en cela, je suis toujours en appui du ministre responsable de la région, indique le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour.  Nos gens sont arrivés avec des pistes de solutions à proposer aux différents ministères, et nous avons tenté d’aider à faire cheminer les dossiers.» 

À cet effet, la présence de la délégation témiscabitibienne a été remarquée à la tribune parlementaire, selon Pierre Dufour.  «Les médias nationaux ont remarqué nos gens, ce qui a donné une visibilité nationale à la région.»  La série de rencontres s’est terminée avec un cocktail de réseautage, auquel plusieurs députés et ministres ont participé.  «Cela a permis de briser certains mythes, notamment au niveau économique, souligne Hélène Paradis.  La région compte peut-être seulement pour 3% de la population, mais elle compte pour 12% du PIB (produit intérieur brut) du Québec.  À ce titre, nous méritons d’être écoutés.» 

Des suites 

Maintenant que l’exercice est complété, il reste à assurer le suivi de ces discussions.  « On a semé beaucoup de graines, image Hélène Paradis.  Nous sommes repartis de Québec avec des devoirs nous aussi.» «Notre présence a porté écho, renchérit Sébastien d’Astous.  Des dossiers comme les redevances minières, l’étalement urbain et le pacte fiscal entre Québec et les municipalités sont maintenant sur la table.  À nous maintenant de faire de l’Abitibi-Témiscamingue un endroit qui se développe.»      

 

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