QMM dénonce « l’écoblanchiment » des MCS par Québec

Publié le 24 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

La coalition Québec Meilleure Mine affirme que le gouvernement du Québec doit amorcer une réflexion sur l’avenir des minéraux qui nuisent à l’environnement plutôt que de chercher à pousser le développement des MCS.

La coalition QMM réagit ainsi au plan d’action dévoilé le mardi 23 janvier 2024, par la ministre des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs du Québec, Maïte Blanchette-Vézina, par voie de communiqué.

Québec Meilleure Mine critique également le fait que le gouvernement de la CAQ vient de faire passer de 22 à 28 le nombre de minéraux qu’il considère comme « critiques et stratégiques », sans toutefois ajouter des mesures de contrôle.

L’organisme de défense des droits environnementaux souligne également la trop grande part de la contribution des citoyens québécois aux multiples mesures de soutien économique allouées aux minières des MCS.

QMM est plutôt d’avis que les avantages fiscaux et administratifs offerts aux minières devraient venir d’une application plus rigoureuse du principe pollueur-payeur dans le secteur minier, ce qui fournirait les fonds nécessaires pour encourager le développement des métaux critiques et stratégiques.

« La solution à la crise climatique ne passe pas par plus de mines, mais par le choix d’extraire seulement les minéraux utiles dans les quantités suffisantes pour répondre aux vrais besoins dans un meilleur encadrement environnemental et social », a d’ailleurs résumé le co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine et coresponsable du programme national pour MiningWatch Canada, Rodrigue Turgeon.

Selon Québec, le 2e Plan de développement des Métaux Critiques et Stratégiques devrait réajuster le cadre réglementaire en mettant en place des actions pour le soutien à la formation de la main-d'œuvre, l'accompagnement dans la transformation numérique des mines et à l'optimisation de l'encadrement environnemental, le tout dans une perspective de décarbonation de l'économie.