Fonderie Horne: les réactions fusent

  • Publié le 14 févr. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

La possibilité de l’arrêt des activités à la fonderie Horne de manière définitive fait réagir les intervenants 

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, affirme que l’annonce d’une possible fermeture permanente de la fonderie Horne serait un grand pas en arrière en ce qui concerne les efforts qu’a déployés la ville afin de consolider l’apport économique et la protection des citoyens en lien avec les conséquences environnementales des rejets atmosphériques produits par la fonderie Horne.

« Ça va faire un an l’autorisation ministérielle. De remettre, à ce stade-ci, en question les cibles à atteindre soulève énormément d’inquiétude et c’est inacceptable. On a déployé tellement d’efforts afin de consolider tout ça. Les consultations avec les citoyens pour la création de la zone tampon et les autres initiatives. C’est tout simplement inacceptable d’en arriver à cette remise en question alors qu’on avance dans le dossier », a déclaré Diane Dallaire.

« La décision de fermer à des conséquences énormes, non seulement au niveau local, mais au niveau national. Si on ferme l’usine ici pour la rouvrir dans un autre pays, on fait juste déplacer le problème. Ici, on peut se fier à l’expertise des gens afin de régler les problèmes et mener à bien ce projet de réduction des émissions, qui sera bénéfique pour toute la planète », a ajouté la mairesse.  

 

Les syndicats se disent abasourdi 

Le Syndicat des travailleurs de la mine Noranda a été surpris par l'annonce médiatique sur l'avenir de la Fonderie Horne ce matin.

« Nos membres demeurent notre priorité et il est temps de les rassurer. L'investissement de 750 M$ doit absolument se faire à notre usine. C'est essentiel pour conserver nos emplois, mais aussi ceux des autres usines et des fournisseurs qui dépendent de la Fonderie. Ce que nous fabriquons est aussi essentiel à la transition en cours, laquelle vise à remplacer le pétrole par l'électricité », a d’ailleurs affirmé le président du Syndicat des travailleurs de la mine Noranda (STMN–CSN), Shaun Smith, par voie de communiqué.

Le président du Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN, Félix-Antoine Lafleur, soutient que cette incertitude a des effets négatifs pour l’ensemble des travailleurs qui dépendent de la fonderie Horne. « Il est dommage que les travailleuses et les travailleurs soient inquiétés périodiquement sur leur avenir. L'entreprise et le gouvernement devraient éviter de créer des peurs inutiles qui risquent de compliquer l'embauche et la rétention du personnel », a commenté le président syndical.

Rappelons que le diffuseur national, via un reportage, a mentionné que les dirigeants de Glencore pourraient mettre la clé dans la porte en ce qui concerne les activités de la fonderie Horne à Rouyn-Noranda.   

 

ImageCrédit : Pierre-Olivier Poulin
Le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN, Félix-Antoine Lafleur

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De gauche à droite : Chef Lance Haymond ; Chef Francis Verreault-Paul ; Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire en matière de relations avec les Premières Nations ; la directrice générale de l’organisme Eau Secours, Rébecca Pétrin et le président de la Coalition canadienne de la responsabilité nucléaire, Docteur Gordon Edwards. 

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