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07 juin 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Baisse du nombre d’infirmières en région

Luc Mathieu le président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ)

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, souhaite que la profession infirmière soit plus valorisée.

Il y a une baisse des effectifs au sein de la profession infirmière de 3,4 % en Abitibi-Témiscamingue, alors qu’il y a une augmentation de 1,4 % au Québec. De passage en Abitibi-Témiscamingue, les 5 et 6 juin, le président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Luc Mathieu, s’est inquiété de cette situation.

«Il faut permettre aux infirmières de faire ce pourquoi elles ont été formées» - Luc Mathieu

Le Cégep et l’UQAT offrent effectivement tous deux des programmes de formation en soins infirmiers, mais il y aurait eu une baisse des inscriptions. Selon l’OIIQ, la mauvaise publicité entourant la profession pourrait expliquer en partie cette réalité. 

«On ne sait pas trop. C’est peut-être multifactoriel. Dans les médias, les nouvelles qu’on entend, ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Heureusement, malgré les conditions d’exercice dans certains milieux, il y a encore des gens très motivés et très mobilisés dans leur pratique», a mentionné M. Mathieu. 

Sous pression 

Le réseau de la santé est sous pression depuis de nombreuses années, et la réforme Barrette ne l’a pas soulagé, bien au contraire. Une des pistes de solution serait le recours aux infirmières praticiennes spécialisées, qui ont le pouvoir de poser des gestes autrefois réservés aux médecins, mais il n’y en a que 16 en Abitibi-Témiscamingue. Québec prévoit en former 2000 d’ici 2024, mais on ne sait pas combien seront actives en région. 

Selon Luc Mathieu, il faudrait valoriser davantage la profession. «Souvent on entend juste les mauvaises nouvelles. Il faut permettre aux infirmières de faire ce pourquoi elles ont été formées, ce qui n’est souvent pas le cas dans certains milieux. C’est ce qu’on appelle la pleine occupation du champ d’exercice», a-t-il expliqué.  

Un des facteurs de rétention les plus importants est le soutien que les infirmières reçoivent en début de carrière. Par ailleurs, le taux de poursuite des études au niveau universitaire est de 76 % en Abitibi-Témiscamingue, alors qu’il est de près de 50 % en moyenne au Québec. Toutefois, le taux d’infirmières détentrices d’un diplôme universitaire y demeure plus bas que la moyenne provinciale. 

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