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05 septembre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Crise de l’arsenic: pas d’effet sur le prix des maisons pour le moment

Les transactions sont même meilleures que l’an dernier

Ab-DocumentaireNoranda

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

La crise de l’arsenic n’a pas encore eu d’effet sur la valeur des maisons du Vieux-Noranda.

Le prix des maisons n’a pas varié malgré l’inquiétude générée par les résultats de l’étude de biosurveillance qui a révélé la présence préoccupante d’arsenic dans l’organisme des enfants du Vieux-Noranda.

Il n’y a donc pas eu de chute du prix des résidences du secteur comme on aurait pu être porté à le croire. «Au contraire, l’an dernier, il s’était vendu six propriétés unifamiliales dans le quartier au cours des six premiers mois. Cette année, il y en a eu neuf», a indiqué le directeur de la Chambre immobilière de l’Abitibi-Témiscamingue, Robert B. Brière. 

En tout, 10 propriétés ont trouvé preneur en 2018. Cette année, il y en a 17 à ce jour en comptant les différents types. Le délai de vente est semblable dans ce secteur que ce qu’on retrouve dans le reste de la ville. 

Maisons moins chères 

En raison de différents facteurs, les résidences du secteur se vendent traditionnellement déjà moins chères. Il y aurait notamment eu trois maisons semi-détachées vendues entre 80 000 $ et 90 000 $ récemment, ce qui a tendance à faire diminuer le prix moyen dans le quartier. Toutefois, c’est dans ce même quartier que la maison la plus chère de la ville s’est vendue, soit à plus de 360 000 $. 

«Les courtiers m’ont dit qu’il n’y avait encore eu aucun signe indiquant une baisse des valeurs, tant du côté des vendeurs que des acheteurs. Actuellement, le quartier n’est pas pire qu’un autre», a ajouté M. Brière. 

Phénomène connu 

Il reconnaît cependant que le taux d’arsenic dans l’air du quartier est trop élevé et que c’est anormal. Il a aussi mentionné que la grande majorité des personnes qui ont acheté une résidence dans le quartier étaient sensibilisées à présence de contaminants. Elles ont donc procédé à leurs transactions en connaissance de cause. 

«Il y a 20 ans, c’était le plomb. La municipalité, le gouvernement et la Fonderie Horne avaient alors décontaminé l’ensemble des terrains du Vieux-Noranda.» Des articles parus dans les années 1980, dans l’hebdomadaire La Frontière, mentionnaient déjà la présence d’arsenic dans le secteur. Depuis, la Direction de la santé publique mène périodiquement des études de biosurveillance et maintient un suivi avec la Fonderie Horne. 

Selon M. Brière, les indications selon lesquelles des mesures de correction seront prises face au problème de l’arsenic auraient tendance à rassurer les acteurs du marché. 

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