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11 novembre 2019

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Les Forestiers retrouvent de l’aplomb contre le Lac-St-Louis

Cinq points sur six à la maison

Marcus Gilpin - Forestiers Amos

©gracieuseté - Dany Germain

Marcus Gilpin a inscrit un but dans les deux rencontres face aux Lions du Lac-St-Louis.

MIDGET AAA - Les Forestiers d’Amos ont effectué un retour dans le top 10 de la ligue midget AAA grâce à deux gains à domicile face aux Lions du Lac-St-Louis, vendredi et samedi. Après une vilaine séquence de quatre défaites de suite, ceux-ci se retrouvent maintenant avec trois gains à leurs quatre dernières sorties.

À la suite d’une défaite frustrante la semaine dernière contre le Séminaire St-François, l’équipe avait tenu une rencontre pour tenter de mieux gérer les émotions puisque les Forestiers avaient tendance à être trop émotifs après un but.  

La recette a semblé porter fruit puisque les Abitibiens ont réussi à remporter leurs deux rencontres après avoir accordé le premier but. Lors du premier duel, deux buts rapides de Jakob-Dylan Flamand (4) et de Marcus Gilpin (6) en troisième ont forcé les deux équipes à faire du temps supplémentaire avant de voir ce dernier inscrire le seul but lors des tirs de barrage. 

Le second n’aura pas eu besoin de période supplémentaire alors que les Amossois ont inscrit quatre filets consécutifs pour se sauver avec une victoire de 4 à 1 grâce aux buts d’Alexis Brazeau (1), Anthony Turcotte (6), Marcus Gilpin (7) et Jérémy Duhamel (2). 

Des gains importants pour les Forestiers qui devaient se débrouiller avec un alignement réduit avec les blessures de Xavier Gagnon et de Zachaël Turgeon en plus de la suspension d’Émile St-Pierre pour un coup à la tête. 

«Les Lions avaient fait l’appel durant la nuit et je l’ai juste su le lendemain matin, donc c’était un petit peu tard pour rappeler des joueurs. Ce n’est pas l’idéal, mais quand tu joues à 9 ou 10 attaquants, ça permet à tout le monde de jouer à toutes les sphères du jeu. Pour le développement des joueurs, ça ne me dérange pas quand on joue à domicile. On a eu la main heureuse parce que tout le monde a eu un bon match dans le corps», a analysé l’entraîneur-chef, Guillaume Bisaillon.  

L’apport des Premières Nations 

Arrivé à la barre de l’équipe au printemps 2018, l’instructeur a dû vivre avec une réalité un peu différente, comparativement à son emploi d’adjoint à St-Eustache, avec une présence accrue de joueurs autochtones dans la région. 

Maintenant à sa deuxième saison, Bisaillon se dit mieux en selle pour négocier avec ces différences culturelles dans son vestiaire et voit une progression marquante chez ses joueurs issus des Premières Nations, tant que hors que sur la glace. 

«Le fait que j’aie entraîné Paul-Edward Vollant, Marcus Gilpin et un peu Deyon House lors de mon premier camp d’entraînement m’a permis de créer un lien avec eux, et c’est ça la clé. Moi, je les trouve attachants. Quand tu réussis à créer un lien avec eux, ils vont t’en donner en masse», relate le pilote des Forestiers. 

«Marcus est le plus bel exemple. L’année dernière, on avait un peu de misère à communiquer. Il était gêné et se cachait derrière Israel Mianscum vu qu’il avait une personnalité plus forte. Cette année, il me demande de faire du vidéo, il pose des questions, il est impliqué dans l’équipe en plus de jouer de la bonne façon», rajoute-t-il. 

Discipliné et efficace 

Si les Forestiers réussissent à se maintenir dans la course pour entrer dans le top 10, ils peuvent dire merci à leurs unités de désavantage numérique, qui effectuent un travail colossal depuis le début de la campagne. 

Premier du circuit Lévesque à ce chapitre, Amos a accordé seulement quatre buts à court d’un homme en 56 occasions pour un pourcentage d’efficacité de 92,86%, tout juste devant le Rousseau-Royal de Laval-Montréal (92,5%). 

La discipline des joueurs des Forestiers aide aussi en ce sens avec seulement 157 minutes de pénalité, soit le deuxième plus bas total de la ligue midget AAA. Seuls les Chevaliers de Lévis ont moins passé au banc des pénalités, jusqu’à maintenant. 

«Dans ma façon d’entraîner, la discipline est une des choses que je regarde le plus depuis quatre ou cinq ans. Je ne réinvente pas la roue, mais quand tu joues plus souvent à forces égales ou en avantage numérique, tu as plus de chance de remporter la victoire. L’autre chose qu’on remarque quand on joue deux parties en deux jours, l’autre équipe a moins de vidéos pour s’ajuster. Ça devient un avantage pour nous, car plus tu est puni, l’autre équipe peut voir plus de failles et les tendances dans notre système», explique Bisaillon. 

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