Politique
Retour30 novembre 2019
Lucie Charest - lcharest@medialo.ca
Un mi-mandat dont les élus de la MRCT peuvent être fiers
Conseil des maires en bref
©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
La solidarité et la cohésion entre les élus et les municipalités se sont développées au cours des deux dernières années, selon la préfète Claire Bolduc.
Arrivés à mi-mandat, les élus du Témiscamingue avaient de quoi être fiers, selon l’allocution de la préfète lors du conseil tenu le 28 novembre. Le projet de piscine et celui d’incinérateur ont occupé une part importante des délibérations.
«Dans mes propositions lors de la campagne électorale, j’avais celui de développer la solidarité entre les élus, entre les municipalités, a relaté Claire Bolduc. Aujourd’hui, nous pouvons être fiers, car non seulement le climat de travail et nos actions illustrent que nous avons tous travaillé en ce sens, mais ça se traduit aussi au niveau régional. On le voit à la Conférence des préfets, on le voit ici. Les experts nous le disent: ils n’ont jamais autant été témoins de cohésion régionale. Notre rôle est de favoriser l’occupation du territoire, le développer, le desservir et le valoriser.»
Un second mandat pour la préfète
Pour illustrer les quatre volets de ce rôle des élus, on a souligné les avancées faites au niveau de la couverture cellulaire, différents projets, dont celui de mini centrale hydroélectrique Onimiki, la desserte cellulaire et Internet HV, qui devrait être complétée en mars 2021, et la planification stratégique pour laquelle l’implication des maires devrait être plus élaborée à compter de janvier.
«Je suis très fière du travail accompli, de notre travail. Je suis sûre d’être aussi fière dans deux ans et pour les quatre années qui suivront», a annoncé Mme Bolduc, à brûle-pourpoint.
«Je suis très fière du travail accompli, de notre travail. Je suis sûre d’être aussi fière dans deux ans et pour les quatre années qui suivront» - Claire Bolduc
Projet de piscine: d’espoir en déceptions
Dans le dossier piscine, un élément méconnu pour les novices en affaires municipales a suscité une déception palpable chez une citoyenne présente dans l’assistance. Croyant qu’une décision allait être prise pour l’embauche d’un chargé de projet qui entamerait le processus de réalisation, elle a plutôt appris qu’il n’y avait pas de porteur de dossier.
«La MRC n’a pas la compétence pour porter ce dossier, a indiqué Claire Bolduc. Nous pouvons apporter notre soutien, un regroupement de municipalités peut le faire, vous-même pourriez le faire, mais nous, on ne peut pas, à moins que les municipalités n’adoptent une résolution stipulant qu’elles nous délèguent cette compétence.»
«Ça fait un an et demi que des citoyens viennent ici. On nous demande d’être patients. Mais à ce jour, rien ne semble être éminent», s’est visiblement désolée la citoyenne, France Lessard.
Une prochaine réunion du comité qui travaille sur le dossier se tiendra dans les prochaines semaines. Il y sera question de partenaires dans le projet.
Un chargé de projet pour l’incinérateur
Une somme de 50 000 $ a été dédiée à l’embauche d’un chargé de projet qui pourrait mener à terme le projet d’incinérateur, qui traîne de la patte depuis plus de 10 ans. Cette décision est apparue requise, à la suite de la récente rencontre de la préfète et de la directrice générale avec des intervenants du Fonds municipal vert à Ottawa.
«On nous a demandé de fournir un document indiquant la pertinence et la nécessité de ce projet pour notre territoire afin de maintenir les sommes de 3,2 M $ qui ont déjà été réservées pour sa réalisation», a fait savoir Claire Bolduc.
Une résolution confirmant l’embauche d’un chargé de projet a été adoptée par les maires à la suite des amendements réclamés par le maire de Moffet, Alexandre Binette. «En plus de la mise à jour des études déjà réalisées, il faudrait démontrer sa pertinence au niveau des réelles économies réalisées et de la réduction de l’impact environnemental qu’il générerait», a-t-il fait valoir.
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